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Hommage de Raphael Lahlou
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Hommage de Raphael Lahlou
Très, très bel hommage...
"Hommage à Jean Raspail, ou celui qui s'en va !
Cet homme, qui fut longtemps juvénile et vaillant, qui mérite le qualificatif de: valeureux, vient de partir. De s'éloigner. Si l'on veut, de mourir. Ce qui ne veut pas dire qu'il vient de s'effacer. Jean Raspail est mort ! Vive Jean Raspail ! Il était né voici près de 95 ans révolus, le 5 juillet 1925, pour ce qui concerne l'état-civil. Le voilà qui rejoint l’Éternité du soleil d'Avignon ou de l'Aragon, le silence des pierres douces et le sable des déserts ou des steppes. Le voilà qui rejoint une île céleste, et qui goûtera sans hâte, dans la fumée tendre et fraîche et fière au naturel des cierges, la modestie muette et nocturne d'un sacre rêveur au-dessus de Reims ! En n'oubliant rien des océans, des chemins épars ou de la mémoire trouée et si trahie de la vieille Europe...
Jean Raspail ? 1925-2020, soit. Mais aussi, mais surtout : combien de peuples observés et compris ou de navigations faites ? Et quel chaleureux ou austère mais beau parcours! En fait comme au-delà des faits, au plus vrai, au plus vif, Jean Raspail méritera toujours mieux que cette aridité des chiffres.
Romancier, explorateur, fasciné par la Marine, cet auteur ardent mais déjà classique était un poète. Doté et doué d'une poésie chargée de la puissance de légendes et de celle de la vérité profonde des êtres, de leur ferveur, de leurs actions et de leurs convictions. Il y avait chez Raspail, guetteur mélancolique et quêteur de croyances inquiètes, pessimiste guilleret ou serein méditatif, chez ce grand prosateur exact et poète, un goût fabuleux du voyage, éthique et véritable.
Sa poésie était vécue. Elle tenait dans ce qu'il appelait une seconde naissance, et qu'il datait, moins sèchement que l'état-civil, de l'an 1949. Cette poésie agissante dans toute sa vie, c'était celle qui fixait sa curiosité, ses explorations concrètes puis transcrites, celle de ses vrais rêves : celle des rois et des chevaliers, d'une France ancienne et vivante, celle aussi, vitale des songes périgourdins et patagons, poésie de constance et de fidélité qu'il faisait revivre dans ses actes et dans ses livres, en entier peuplés d'Indiens superbes ou déchus, êtres abîmés mais sublimes. Et de cavaliers peu nombreux mais fidèles.
Il croyait au charme d'une république courte, celle illustrée avec sincérité par un autre Raspail. Il se faisait le songeur au charme palpable et le conteur sensible à la magie permanente et vibrante, le traducteur des causes fécondes ou oubliées par d'autres que lui, dites parfois rapidement ou sottement: perdues, et qui ne le sont jamais, ni perdues ni gâchées, puisqu'on ose les tenter, les faire revivre ou les défendre, puisque jamais elles ne sont oubliées par quelques êtres qui croient en la valeur forte et créatrice, en la valeur vivante des peines qu'on peut se donner et qu'on doit donner pour elles, et parce qu'elles se sont toujours bien battues et tant battues !
La naissance, ou même la renaissance essentielle et importante de l'explorateur Jean Raspail, en 1949, c'est ce qu'il ne faut pas oublier: voilà qui pourrait aussi se situer sur une rivière ou un beau fleuve d'Amérique, dans un grand jour subtil et ému, dans un canoë, sur les traces de quelques vaillants coureurs des bois français, ces héros stricts et évidents, sincères et tenaces et issus d'un vieux temps, face à un monde forestier et peuplé d'hommes simples, valeureux et combatifs ou fervents, naturels et virils, au milieu des arbres et de milliers d'oiseaux, sur une terre américaine pas encore visitée par un prince de nos Lettres : M. de Chateaubriand.
Jean Raspail, Homme du Roi, homme profond et franc, tenait de ces coureurs des bois, simples et nets, et il se rattachait avec naturel et énergie à une évidente principauté des Lettres françaises, qui passait par Froissart ou Joinville, le Testament de Louis XVI, par le sacre des Rois et le culte fervent mais pas naïf des îles. Qui se laissait escorter par Pierre Mac Orlan, Jean de La Varende, Jacques Deval, Jacques Perret ou Jean Giono.
Quand il évoquait l'enfance, Raspail avait la délicatesse d'un Giraudoux et l'épique fougue d'un Bernanos ou d'un Péguy. Chrétien de la Terre Sainte, journaliste Peau Rouge, il était aussi le chroniqueur fasciné des Antipodes !
Jean Raspail ne cédait jamais aux Barbares du Passé, et pas davantage ne pliait devant les barbaries contemporaines, présentes ou par lui pressenties, prophétisées !
Il rendait évident et sensible ceci, qui compte : toute naissance est un privilège, mais il faut la lenteur nécessaire d'un vieux cognac sans doute, la brusquerie franche et tendre d'un vieux rhum aussi pour devenir un homme, et peut-être plus encore : un explorateur, comme le fut de longue et bonne date Jean Raspail. Et puis l'un de ces écrivains majeurs et presque secrets pourtant, un écrivain qui sait que la création est une œuvre de solitaire, exigeant comme un moine médiéval et têtu ou taiseux comme un marin breton ou un Chrétien catholique d'Alsace comme aurait dit Claude Rich, cet autre gentilhomme !
En l'espace de sa longue vie, aujourd'hui achevée mais non pas perdue, Jean Raspail aura arpenté le monde, il aura forgé des légendes, il aura, plus que tout, mais sans illusion aucune ni duperie, su admirer des peuples que d'autres méprisaient, que certains ignoraient, qu'enfin quelques voyous étatiques grugeaient ou condamnaient à l'oubli. Le temps des voyous étatiques existe encore, auxquels il faut ajouter les complices ou les chefs d'une voyoucratie bancaire plus puissante que les États, plus remplie de morgue et de caprices que les grands barons féodaux dressés contre les rois et leurs peuples ! Combien l'on pouvait trouver préférable la compagnie libre et rêveuse de Raspail ou du prince Ruspoli, son ami fidèle, contemplant l'ordre étonnant des fresques de Lascaux...
Jean Raspail a eu et tout au fil d'épée de sa vie l'âme franche, faussement farouche car tenace mais timide, émouvante, sans doute, et l'esprit et le cœur remplis d'images souples et belles.
Il rêvait et espérait, il croyait et attendait, ce Méditerranéen, ce Latin fasciné par l'Ouest et le Nord, ce guetteur des vieilles croyances, des fois vraies, et de l'Asie et du Grand Est, pris ou saisi entre René Grousset et Georges Dumézil ; il suivait et vivait son âge, non pas en grande personne mais en petit garçon tenace et énergique, riche seulement de ses romans et récits, crées, ravivés ou inventés avec un grand sens de la maturité et de l'évaporation, cette part angélique et réservée; puisqu'il rejoint le ciel, c'est nous le savons nous qui l'aimions: parce qu'il est présent et que pour toujours, parce que là d'où il nous fixera encore de son regard nullement fermé mais bien resté ouvert, il croit aux rois, aux pays qui existent et s'acharnent à être vivants et libres autant que bien racinés, à ceux aussi, hélas, dont l'âme s'endort ou se perd dans quelques sables douteux...
Cette dormition, il la savait, et la méditait sans surprise, mais non pas sans espérance.
En nous quittant un peu, Jean Raspail navigue déjà entre quelques nuages ou d'autres fleuves que ceux explorés en canoë en 1949. Ils le guideront au plus haut. Sur des voies moins stériles que celles de nos terres brutes et de plus en plus sèches. C'était un grand vivant, un grand vibrant, solitaire, solide, solaire et amical, et non un cœur racorni ou aride, avec son regard clair qui suivait les nuages et profond comme un grimoire !
Anti-moderne, Jean Raspail ? Qu'importe ! Sans doute aimait-il mieux les ailes colorées des perroquets que les mots jacassants qui filent de leurs becs de branches en branches.
Il y avait en lui une puissance de flibustier, de corsaire sincère : une fidélité au long cours, aussi, nichée entre Pierre Mac Orlan et Jean Giono; Jean Raspail, entre ses romans prophétiques ou forgés avec un beau sens décalé du merveilleux médiéval, du 'Camp des Saints' à 'Sire', avec ses Antoine de Tounens, ses Philippe et Pharamond, avec les jumeaux de son duel digne de Dumas et de Simenon dans 'Le Président', avec les grands espaces glacés et montagneux, les steppes colorées aussi de la Patagonie, Jean Raspail, insistons-y, ne vieillira pas.
Son âge longuement vécu aura eu la beauté d'une ruse antique alliée à la vertu d'un preux; sa façon de bougonner et de jeter ses mots autrement qu'en guirlandes, c'est la plus haute et la plus belle ruse encore parmi toutes celles héritées d'Ulysse ou d'un autre enfant complet des sortilèges, d'un gamin aux mille tours : c'est la vraie forme d'un style délié et tapageur à la fois, une forme classique comme une musique pure, limpide comme une source grecque, avec quelques étincelles françaises et des emballements dignes de Walt Whitman ou du géant Melville !
Puisqu'il s'embarque pour son grand voyage sans nous quitter, saluons Jean Raspail, qui n'est décidément pas, et ne le sera pour jamais même au-delà du monde terrestre, un père tranquille. Resté seulement riche de son style, de son œuvre et de ses seuls yeux tranquilles, Jean Raspail demeurera un poète concret, son vibrato constant vaudra toujours mieux qu'un mauvais journal du jour. Il restera toujours jeune, comme Homère et ses chants. Et vivant, avec nous : comme tous les pères et les écrivains aimés que l'on n'oublie jamais !
RAPHAËL LAHLOU"
"Hommage à Jean Raspail, ou celui qui s'en va !
Cet homme, qui fut longtemps juvénile et vaillant, qui mérite le qualificatif de: valeureux, vient de partir. De s'éloigner. Si l'on veut, de mourir. Ce qui ne veut pas dire qu'il vient de s'effacer. Jean Raspail est mort ! Vive Jean Raspail ! Il était né voici près de 95 ans révolus, le 5 juillet 1925, pour ce qui concerne l'état-civil. Le voilà qui rejoint l’Éternité du soleil d'Avignon ou de l'Aragon, le silence des pierres douces et le sable des déserts ou des steppes. Le voilà qui rejoint une île céleste, et qui goûtera sans hâte, dans la fumée tendre et fraîche et fière au naturel des cierges, la modestie muette et nocturne d'un sacre rêveur au-dessus de Reims ! En n'oubliant rien des océans, des chemins épars ou de la mémoire trouée et si trahie de la vieille Europe...
Jean Raspail ? 1925-2020, soit. Mais aussi, mais surtout : combien de peuples observés et compris ou de navigations faites ? Et quel chaleureux ou austère mais beau parcours! En fait comme au-delà des faits, au plus vrai, au plus vif, Jean Raspail méritera toujours mieux que cette aridité des chiffres.
Romancier, explorateur, fasciné par la Marine, cet auteur ardent mais déjà classique était un poète. Doté et doué d'une poésie chargée de la puissance de légendes et de celle de la vérité profonde des êtres, de leur ferveur, de leurs actions et de leurs convictions. Il y avait chez Raspail, guetteur mélancolique et quêteur de croyances inquiètes, pessimiste guilleret ou serein méditatif, chez ce grand prosateur exact et poète, un goût fabuleux du voyage, éthique et véritable.
Sa poésie était vécue. Elle tenait dans ce qu'il appelait une seconde naissance, et qu'il datait, moins sèchement que l'état-civil, de l'an 1949. Cette poésie agissante dans toute sa vie, c'était celle qui fixait sa curiosité, ses explorations concrètes puis transcrites, celle de ses vrais rêves : celle des rois et des chevaliers, d'une France ancienne et vivante, celle aussi, vitale des songes périgourdins et patagons, poésie de constance et de fidélité qu'il faisait revivre dans ses actes et dans ses livres, en entier peuplés d'Indiens superbes ou déchus, êtres abîmés mais sublimes. Et de cavaliers peu nombreux mais fidèles.
Il croyait au charme d'une république courte, celle illustrée avec sincérité par un autre Raspail. Il se faisait le songeur au charme palpable et le conteur sensible à la magie permanente et vibrante, le traducteur des causes fécondes ou oubliées par d'autres que lui, dites parfois rapidement ou sottement: perdues, et qui ne le sont jamais, ni perdues ni gâchées, puisqu'on ose les tenter, les faire revivre ou les défendre, puisque jamais elles ne sont oubliées par quelques êtres qui croient en la valeur forte et créatrice, en la valeur vivante des peines qu'on peut se donner et qu'on doit donner pour elles, et parce qu'elles se sont toujours bien battues et tant battues !
La naissance, ou même la renaissance essentielle et importante de l'explorateur Jean Raspail, en 1949, c'est ce qu'il ne faut pas oublier: voilà qui pourrait aussi se situer sur une rivière ou un beau fleuve d'Amérique, dans un grand jour subtil et ému, dans un canoë, sur les traces de quelques vaillants coureurs des bois français, ces héros stricts et évidents, sincères et tenaces et issus d'un vieux temps, face à un monde forestier et peuplé d'hommes simples, valeureux et combatifs ou fervents, naturels et virils, au milieu des arbres et de milliers d'oiseaux, sur une terre américaine pas encore visitée par un prince de nos Lettres : M. de Chateaubriand.
Jean Raspail, Homme du Roi, homme profond et franc, tenait de ces coureurs des bois, simples et nets, et il se rattachait avec naturel et énergie à une évidente principauté des Lettres françaises, qui passait par Froissart ou Joinville, le Testament de Louis XVI, par le sacre des Rois et le culte fervent mais pas naïf des îles. Qui se laissait escorter par Pierre Mac Orlan, Jean de La Varende, Jacques Deval, Jacques Perret ou Jean Giono.
Quand il évoquait l'enfance, Raspail avait la délicatesse d'un Giraudoux et l'épique fougue d'un Bernanos ou d'un Péguy. Chrétien de la Terre Sainte, journaliste Peau Rouge, il était aussi le chroniqueur fasciné des Antipodes !
Jean Raspail ne cédait jamais aux Barbares du Passé, et pas davantage ne pliait devant les barbaries contemporaines, présentes ou par lui pressenties, prophétisées !
Il rendait évident et sensible ceci, qui compte : toute naissance est un privilège, mais il faut la lenteur nécessaire d'un vieux cognac sans doute, la brusquerie franche et tendre d'un vieux rhum aussi pour devenir un homme, et peut-être plus encore : un explorateur, comme le fut de longue et bonne date Jean Raspail. Et puis l'un de ces écrivains majeurs et presque secrets pourtant, un écrivain qui sait que la création est une œuvre de solitaire, exigeant comme un moine médiéval et têtu ou taiseux comme un marin breton ou un Chrétien catholique d'Alsace comme aurait dit Claude Rich, cet autre gentilhomme !
En l'espace de sa longue vie, aujourd'hui achevée mais non pas perdue, Jean Raspail aura arpenté le monde, il aura forgé des légendes, il aura, plus que tout, mais sans illusion aucune ni duperie, su admirer des peuples que d'autres méprisaient, que certains ignoraient, qu'enfin quelques voyous étatiques grugeaient ou condamnaient à l'oubli. Le temps des voyous étatiques existe encore, auxquels il faut ajouter les complices ou les chefs d'une voyoucratie bancaire plus puissante que les États, plus remplie de morgue et de caprices que les grands barons féodaux dressés contre les rois et leurs peuples ! Combien l'on pouvait trouver préférable la compagnie libre et rêveuse de Raspail ou du prince Ruspoli, son ami fidèle, contemplant l'ordre étonnant des fresques de Lascaux...
Jean Raspail a eu et tout au fil d'épée de sa vie l'âme franche, faussement farouche car tenace mais timide, émouvante, sans doute, et l'esprit et le cœur remplis d'images souples et belles.
Il rêvait et espérait, il croyait et attendait, ce Méditerranéen, ce Latin fasciné par l'Ouest et le Nord, ce guetteur des vieilles croyances, des fois vraies, et de l'Asie et du Grand Est, pris ou saisi entre René Grousset et Georges Dumézil ; il suivait et vivait son âge, non pas en grande personne mais en petit garçon tenace et énergique, riche seulement de ses romans et récits, crées, ravivés ou inventés avec un grand sens de la maturité et de l'évaporation, cette part angélique et réservée; puisqu'il rejoint le ciel, c'est nous le savons nous qui l'aimions: parce qu'il est présent et que pour toujours, parce que là d'où il nous fixera encore de son regard nullement fermé mais bien resté ouvert, il croit aux rois, aux pays qui existent et s'acharnent à être vivants et libres autant que bien racinés, à ceux aussi, hélas, dont l'âme s'endort ou se perd dans quelques sables douteux...
Cette dormition, il la savait, et la méditait sans surprise, mais non pas sans espérance.
En nous quittant un peu, Jean Raspail navigue déjà entre quelques nuages ou d'autres fleuves que ceux explorés en canoë en 1949. Ils le guideront au plus haut. Sur des voies moins stériles que celles de nos terres brutes et de plus en plus sèches. C'était un grand vivant, un grand vibrant, solitaire, solide, solaire et amical, et non un cœur racorni ou aride, avec son regard clair qui suivait les nuages et profond comme un grimoire !
Anti-moderne, Jean Raspail ? Qu'importe ! Sans doute aimait-il mieux les ailes colorées des perroquets que les mots jacassants qui filent de leurs becs de branches en branches.
Il y avait en lui une puissance de flibustier, de corsaire sincère : une fidélité au long cours, aussi, nichée entre Pierre Mac Orlan et Jean Giono; Jean Raspail, entre ses romans prophétiques ou forgés avec un beau sens décalé du merveilleux médiéval, du 'Camp des Saints' à 'Sire', avec ses Antoine de Tounens, ses Philippe et Pharamond, avec les jumeaux de son duel digne de Dumas et de Simenon dans 'Le Président', avec les grands espaces glacés et montagneux, les steppes colorées aussi de la Patagonie, Jean Raspail, insistons-y, ne vieillira pas.
Son âge longuement vécu aura eu la beauté d'une ruse antique alliée à la vertu d'un preux; sa façon de bougonner et de jeter ses mots autrement qu'en guirlandes, c'est la plus haute et la plus belle ruse encore parmi toutes celles héritées d'Ulysse ou d'un autre enfant complet des sortilèges, d'un gamin aux mille tours : c'est la vraie forme d'un style délié et tapageur à la fois, une forme classique comme une musique pure, limpide comme une source grecque, avec quelques étincelles françaises et des emballements dignes de Walt Whitman ou du géant Melville !
Puisqu'il s'embarque pour son grand voyage sans nous quitter, saluons Jean Raspail, qui n'est décidément pas, et ne le sera pour jamais même au-delà du monde terrestre, un père tranquille. Resté seulement riche de son style, de son œuvre et de ses seuls yeux tranquilles, Jean Raspail demeurera un poète concret, son vibrato constant vaudra toujours mieux qu'un mauvais journal du jour. Il restera toujours jeune, comme Homère et ses chants. Et vivant, avec nous : comme tous les pères et les écrivains aimés que l'on n'oublie jamais !
RAPHAËL LAHLOU"
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