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Le jeu du roi
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Le jeu du roi
Cet été j’ai aussi enfin lu Le jeu du roi ; je l’ai lu d’une traite tant cela m’a plu, même si l’on ne peut pas dire que je me sois identifiée à l’un des personnages.
Je vais fractionner mes remarques pour que ce soit moins mastoc (mais non ce n’est pas pour faire plus de messages, tss tss ! tout de suite !).
J’ai énormément apprécié tout ce qui a trait au thème du roi, réflexion qui dépasse largement l’aspect historique.
Voici quelques citations intéressantes : « rien n’est grotesque dans l’homme, ni surtout contraire à sa nature profonde, chaque fois qu’il veut se rêver roi » (p15), « si l’on découvre un roi dans une âme d’enfant, on peut au moins, avec certitude, en faire un homme. » (p20), « La découverte de Dieu passe par la royauté de l’homme sur lui-même. » (p116), « Tout homme est un roi. Encore une fois, ceux qui n’ont pas ressenti cela, ne fût-ce que l’espace d’une fuyante seconde, ceux-là, je ne sais comment ils se nomment. » (p152), « Regardez le visage des morts : la mort est majesté. Tout mort est un roi, qui désormais, ne s’ignore plus. » (p348).
Est roi celui qui a une haute conscience de sa dignité, celui qui ne se méprise pas et ne se rend pas méprisable, celui qui a conscience de son âme, de sa valeur, de sa grandeur d’être humain, celui qui n’a pas renoncé à ses rêves et n’a pas étouffé son imagination, celui qui ne renie pas son esprit d’enfance.
Le drame de notre époque est bien que l’on a tué en l’homme ce qui le rendait le plus humain, c’est-à-dire cette capacité à se distinguer des bêtes par l’imagination, l’art, le sens du sacré… Nos contemporains se plaisent à dire que l’homme n’est qu’une bête parmi d’autres (voire inférieure !) ; on parle d’ailleurs d’établir les « droits des animaux ». Bêtes, robots, machines à consommer, voilà ces « milliers de milliers » qui vivent sans conscience de leur vie, qui la fuient, de sorte que, pour Raspail, il semble que ceux qui rêvent leur vie la vivent davantage que ceux qui ont toujours le nez dans le réel. Etrange retournement, non ?
Aucun rapport avec ce qui précède, mais dans le roman, il est fait mention d'une autre devise pour le Royaume, inscrite sur le peso patagon côté pile, c'est : "Au-delà des mers" (p174-175). Donc avec "Justice et paix", ça en fait deux ! Mais deux très belles...
Je vais fractionner mes remarques pour que ce soit moins mastoc (mais non ce n’est pas pour faire plus de messages, tss tss ! tout de suite !).
J’ai énormément apprécié tout ce qui a trait au thème du roi, réflexion qui dépasse largement l’aspect historique.
Voici quelques citations intéressantes : « rien n’est grotesque dans l’homme, ni surtout contraire à sa nature profonde, chaque fois qu’il veut se rêver roi » (p15), « si l’on découvre un roi dans une âme d’enfant, on peut au moins, avec certitude, en faire un homme. » (p20), « La découverte de Dieu passe par la royauté de l’homme sur lui-même. » (p116), « Tout homme est un roi. Encore une fois, ceux qui n’ont pas ressenti cela, ne fût-ce que l’espace d’une fuyante seconde, ceux-là, je ne sais comment ils se nomment. » (p152), « Regardez le visage des morts : la mort est majesté. Tout mort est un roi, qui désormais, ne s’ignore plus. » (p348).
Est roi celui qui a une haute conscience de sa dignité, celui qui ne se méprise pas et ne se rend pas méprisable, celui qui a conscience de son âme, de sa valeur, de sa grandeur d’être humain, celui qui n’a pas renoncé à ses rêves et n’a pas étouffé son imagination, celui qui ne renie pas son esprit d’enfance.
Le drame de notre époque est bien que l’on a tué en l’homme ce qui le rendait le plus humain, c’est-à-dire cette capacité à se distinguer des bêtes par l’imagination, l’art, le sens du sacré… Nos contemporains se plaisent à dire que l’homme n’est qu’une bête parmi d’autres (voire inférieure !) ; on parle d’ailleurs d’établir les « droits des animaux ». Bêtes, robots, machines à consommer, voilà ces « milliers de milliers » qui vivent sans conscience de leur vie, qui la fuient, de sorte que, pour Raspail, il semble que ceux qui rêvent leur vie la vivent davantage que ceux qui ont toujours le nez dans le réel. Etrange retournement, non ?
Aucun rapport avec ce qui précède, mais dans le roman, il est fait mention d'une autre devise pour le Royaume, inscrite sur le peso patagon côté pile, c'est : "Au-delà des mers" (p174-175). Donc avec "Justice et paix", ça en fait deux ! Mais deux très belles...
Clémence- Officier de la Couronne d'Acier
- Nombre de messages : 2298
Age : 53
Localisation : Amiens
Date d'inscription : 27/04/2008
Re: Le jeu du roi
La suite...
Le jeu : l’analyse de cette attitude est subtile et revient souvent car, comme il est souligné, la marge est étroite entre le jeu et le rêve, entre la folie et le jeu… « les personnages du royaume s’agitaient grotesquement, leur vérité s’en allait en lambeaux dans l’outrance alors qu’ils furent magnifiquement vrais, du temps que nous en connaissions les bornes. J’ai souvent dit combien la marge était difficile à tenir. C’était cela, la Patagonie. Dois-je écrire le mot folie ? Je le pèse. Je l’examine. Je l’écris. » (p322)
« Le royaume est folie, reconnaît Ségolène, sous les détours de sa phrase. Le roi prouve sa folie en prouvant le contraire. Quelle est notre propre marge ? se demande Ségolène. Marge si étroite qu’elle n’est pas tenable : il faut tomber d’un côté ou de l’autre. » (p172)
« Je ne délirais pas. […] C’est-à-dire que je ne jouais pas et que toute idée de jeu, au contraire, aurait brisé mon rêve. C’était ainsi : je rêvais. Je me rêvais. » (p41)
« Existe-t-il des fous volontaires ? La folie des saints et des rois… » (p346)
Le jeu c’est deux choses :
Vis-à-vis des autres, de la masse, c’est un rempart : on ne joue pas mais on en donne l’impression. Les gens nous croient fous ou puérils mais nous fichent la paix.
« Jeu idiot. Je ne jouais pas. J’allais ailleurs. Je n’étais pas un conquérant de l’inutile. L’inutile, au contraire, s’agitait grotesquement derrière moi. Je m’en éloignais, annexant de nouvelles provinces au royaume » (p208, juste avant la rencontre avec Ségolène)
Le jeu est aussi un garde-fou contre soi-même, pour éviter de prendre tout trop au sérieux, nécessaire distance pour ne pas tomber dans la folie ou dans le tragique.
« Il s’affaira toute la soirée à différentes besognes, tour à tour armurier, valet de chambre, cuisinier, sommelier, sacristain, l’air de s’amuser énormément. […] Nous retrouvions le royaume facétieux. Cette façon d’avoir l’air de jouer, chaque fois que le roi, qui n’était pas fou, se heurtait à l’inexprimable » (p235)
La marge est étroite en effet, et parfois on s’approche dangereusement des écueils. Ségolène en est morte. Mais ce jeu a le sérieux du rêve, il n’est pas un divertissement au sens pascalien (malgré la célèbre phrase de Pascal reprise par Giono « Un roi sans divertissement est un homme plein de misère »), car alors il serait fuite hors de soi. Ici, il est au contraire un moyen de se retirer en soi-même, ce qui demande du courage. C’est pourquoi je ne suis pas tellement d’accord avec Ségolène quand elle dit : « en chacun de nous existe ce grain de folie qui est la meilleure part de nous-mêmes et par laquelle nous parvenons à nous fuir. » (p304) D’ailleurs voici ce qui est dit à propos de Ségolène : « à trop tendre l’arc du rêve, on risque de le briser. » (p304)
La grosse question aussi, il me semble, est : le rêve est-il un moyen de rendre la réalité supportable, ou la rend-il encore plus intolérable ? Rêver sa vie, est-ce salutaire ou délétère ?
Ainsi l’expression « aventure de l’esprit » (p13) me plait davantage que « jeu de l’esprit » (p238), car il ne s’agit pas de dire que l’on ne fait que s’amuser, il s’agit plutôt d’explorer son esprit comme on explorerait une contrée méconnue et parfois effrayante.
C’est comme ça que je le comprends, mais je peux me tromper et accepte volontiers la controverse !
Le jeu : l’analyse de cette attitude est subtile et revient souvent car, comme il est souligné, la marge est étroite entre le jeu et le rêve, entre la folie et le jeu… « les personnages du royaume s’agitaient grotesquement, leur vérité s’en allait en lambeaux dans l’outrance alors qu’ils furent magnifiquement vrais, du temps que nous en connaissions les bornes. J’ai souvent dit combien la marge était difficile à tenir. C’était cela, la Patagonie. Dois-je écrire le mot folie ? Je le pèse. Je l’examine. Je l’écris. » (p322)
« Le royaume est folie, reconnaît Ségolène, sous les détours de sa phrase. Le roi prouve sa folie en prouvant le contraire. Quelle est notre propre marge ? se demande Ségolène. Marge si étroite qu’elle n’est pas tenable : il faut tomber d’un côté ou de l’autre. » (p172)
« Je ne délirais pas. […] C’est-à-dire que je ne jouais pas et que toute idée de jeu, au contraire, aurait brisé mon rêve. C’était ainsi : je rêvais. Je me rêvais. » (p41)
« Existe-t-il des fous volontaires ? La folie des saints et des rois… » (p346)
Le jeu c’est deux choses :
Vis-à-vis des autres, de la masse, c’est un rempart : on ne joue pas mais on en donne l’impression. Les gens nous croient fous ou puérils mais nous fichent la paix.
« Jeu idiot. Je ne jouais pas. J’allais ailleurs. Je n’étais pas un conquérant de l’inutile. L’inutile, au contraire, s’agitait grotesquement derrière moi. Je m’en éloignais, annexant de nouvelles provinces au royaume » (p208, juste avant la rencontre avec Ségolène)
Le jeu est aussi un garde-fou contre soi-même, pour éviter de prendre tout trop au sérieux, nécessaire distance pour ne pas tomber dans la folie ou dans le tragique.
« Il s’affaira toute la soirée à différentes besognes, tour à tour armurier, valet de chambre, cuisinier, sommelier, sacristain, l’air de s’amuser énormément. […] Nous retrouvions le royaume facétieux. Cette façon d’avoir l’air de jouer, chaque fois que le roi, qui n’était pas fou, se heurtait à l’inexprimable » (p235)
La marge est étroite en effet, et parfois on s’approche dangereusement des écueils. Ségolène en est morte. Mais ce jeu a le sérieux du rêve, il n’est pas un divertissement au sens pascalien (malgré la célèbre phrase de Pascal reprise par Giono « Un roi sans divertissement est un homme plein de misère »), car alors il serait fuite hors de soi. Ici, il est au contraire un moyen de se retirer en soi-même, ce qui demande du courage. C’est pourquoi je ne suis pas tellement d’accord avec Ségolène quand elle dit : « en chacun de nous existe ce grain de folie qui est la meilleure part de nous-mêmes et par laquelle nous parvenons à nous fuir. » (p304) D’ailleurs voici ce qui est dit à propos de Ségolène : « à trop tendre l’arc du rêve, on risque de le briser. » (p304)
La grosse question aussi, il me semble, est : le rêve est-il un moyen de rendre la réalité supportable, ou la rend-il encore plus intolérable ? Rêver sa vie, est-ce salutaire ou délétère ?
Ainsi l’expression « aventure de l’esprit » (p13) me plait davantage que « jeu de l’esprit » (p238), car il ne s’agit pas de dire que l’on ne fait que s’amuser, il s’agit plutôt d’explorer son esprit comme on explorerait une contrée méconnue et parfois effrayante.
C’est comme ça que je le comprends, mais je peux me tromper et accepte volontiers la controverse !
Clémence- Officier de la Couronne d'Acier
- Nombre de messages : 2298
Age : 53
Localisation : Amiens
Date d'inscription : 27/04/2008
Le Jeu du Roi pour Clémence
Bravo pour ces commentaires d'une précision quasi chirurgicale. Votre conclusion du deuxième message est tout à fait la grande question du rêve et je me permettrais de renvoyer à la page 143 : ' ... le roi Antoine réussissait l'impossible: recevoir l'écho extérieur de son rêve. Qu'est-ce que c'est qu'un écho ? L'apparecne d'une réalité. J'étais l'écho. Il en existait d'autres, tout un clavier dont le roi jouait. La Patagonie, le royaume, c'est cela aussi: le rêve et les échos du rêve. Un va-et-vient qui peut n'avoir jamais de fin.'
Ces échos du rêve me font penser au 'Chant des pistes' du 'Dream Time' - on y est !!! - des Aborigènes australiens, merveilleusement senti et ressenti par Bruce Chatwin, un autre fou de Patagonie, comme par hasard ?? Cela n'est qu'une autre preuve que la survie passe par le rêve. Merci encore Clèmence et salutations, Ferney.
Ces échos du rêve me font penser au 'Chant des pistes' du 'Dream Time' - on y est !!! - des Aborigènes australiens, merveilleusement senti et ressenti par Bruce Chatwin, un autre fou de Patagonie, comme par hasard ?? Cela n'est qu'une autre preuve que la survie passe par le rêve. Merci encore Clèmence et salutations, Ferney.
ferney- Commandeur de la Constellation du Sud
- Nombre de messages : 1158
Localisation : Ferney-Voltaire
Date d'inscription : 29/04/2008
Re: Le jeu du roi
Chère Clémence,
Vous allez finir par me donner des complexes...
Vous analysez vos lectures avec beaucoup de finesse, sans doute par déformation professionnelle mais aussi, cela se sent, par goût.
Je reste quant à moi beaucoup plus dans le ressenti diffus d'une lecture, dans l'appréciation de ces cordes qui continuent de vibrer quand se ferme la dernière page, de ces folles cavalcades menées par les mots, de ces nobles combats qui résonnent encore quand les héros m'ont déjà quitté.
Il m'est sans doute plus difficile que vous de mettre en mots ces sentiments qu'a fait naître en moi la lecture du Jeu du Roi.
Je me contenterai donc de reprendre une expression du nouveau menbre de ce forum, je suis ressorti de cet ouvrage "raisonnablement optimiste"...
Vous allez finir par me donner des complexes...
Vous analysez vos lectures avec beaucoup de finesse, sans doute par déformation professionnelle mais aussi, cela se sent, par goût.
Je reste quant à moi beaucoup plus dans le ressenti diffus d'une lecture, dans l'appréciation de ces cordes qui continuent de vibrer quand se ferme la dernière page, de ces folles cavalcades menées par les mots, de ces nobles combats qui résonnent encore quand les héros m'ont déjà quitté.
Il m'est sans doute plus difficile que vous de mettre en mots ces sentiments qu'a fait naître en moi la lecture du Jeu du Roi.
Je me contenterai donc de reprendre une expression du nouveau menbre de ce forum, je suis ressorti de cet ouvrage "raisonnablement optimiste"...
Re: Le jeu du roi
Mon cher Ronan, il n'y a aucun complexe à avoir !
D'abord c'est ma profession d'analyser les textes et de formuler mes impressions. Pour plein d'autres choses je suis NULLE ! Et il y a encore des écrits sur lesquels je me casse les dents tant leur auteur est "incernable" (non, ce mot n'existe pas !).
Quant à la "précision chirurgicale" dont parle Ferney, peut-être est-elle due au fait que mon grand-père était chirurgien ?
Par ailleurs, il y a des fois où cette manie de l'analyse me gâcherait presque le plaisir simple de lire. Je voudrais bien me déconnecter un peu...
En tout cas, merci de vos compliments ! J'apprécie beaucoup votre prose aussi, pour ma part !
D'abord c'est ma profession d'analyser les textes et de formuler mes impressions. Pour plein d'autres choses je suis NULLE ! Et il y a encore des écrits sur lesquels je me casse les dents tant leur auteur est "incernable" (non, ce mot n'existe pas !).
Quant à la "précision chirurgicale" dont parle Ferney, peut-être est-elle due au fait que mon grand-père était chirurgien ?
Par ailleurs, il y a des fois où cette manie de l'analyse me gâcherait presque le plaisir simple de lire. Je voudrais bien me déconnecter un peu...
En tout cas, merci de vos compliments ! J'apprécie beaucoup votre prose aussi, pour ma part !
Clémence- Officier de la Couronne d'Acier
- Nombre de messages : 2298
Age : 53
Localisation : Amiens
Date d'inscription : 27/04/2008
Re: Le jeu du roi
Clémence a écrit:Mon cher Ronan, il n'y a aucun complexe à avoir !
D'abord c'est ma profession d'analyser les textes et de formuler mes impressions. Pour plein d'autres choses je suis NULLE ! Et il y a encore des écrits sur lesquels je me casse les dents tant leur auteur est "incernable" (non, ce mot n'existe pas !).
Quant à la "précision chirurgicale" dont parle Ferney, peut-être est-elle due au fait que mon grand-père était chirurgien ?
Par ailleurs, il y a des fois où cette manie de l'analyse me gâcherait presque le plaisir simple de lire. Je voudrais bien me déconnecter un peu...
En tout cas, merci de vos compliments ! J'apprécie beaucoup votre prose aussi, pour ma part !
Il m'avait bien semblé aussi ... on ne se refait pas !!! Ferney.
ferney- Commandeur de la Constellation du Sud
- Nombre de messages : 1158
Localisation : Ferney-Voltaire
Date d'inscription : 29/04/2008
Re: Le jeu du roi
Messeigneurs et Nobles Dames,
Je viens de me lancer dans cet ouvrage et j'observe, que l'action se déroule en Bretagne ... Né en Touraine d'une famille languedocienne (sauf erreur), j'aimerais savoir d'où vient cette prédilection de notre auteur favori pour notre belle région.
Non, paraphrasant Audiard, je ne suis pas la proie des idées fixes !
Je ne résiste pas à l'envie de partager avec vous cette merveilleuse citation qui résume tellement notre époque (1ère page, 2ème paragraphe) :
"L'égalité s'est abattue sur nous, et je parle en termes d'esprit. La médiocrité est notre lot quotidien."
Je viens de me lancer dans cet ouvrage et j'observe, que l'action se déroule en Bretagne ... Né en Touraine d'une famille languedocienne (sauf erreur), j'aimerais savoir d'où vient cette prédilection de notre auteur favori pour notre belle région.
Non, paraphrasant Audiard, je ne suis pas la proie des idées fixes !
Je ne résiste pas à l'envie de partager avec vous cette merveilleuse citation qui résume tellement notre époque (1ère page, 2ème paragraphe) :
"L'égalité s'est abattue sur nous, et je parle en termes d'esprit. La médiocrité est notre lot quotidien."
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