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Sept cavaliers
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Maxime
Yann Le Mat
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Sept cavaliers
La seule fois où j'ai eu les larmes aux yeux en lisant un livre: le passage où l'évêque ordonne un prêtre sur le bord du chemin. Saisissant d'émotion et de réalisme à la fois. Comment revenir à l'essentiel au milieu de nos tribulations.
Vive le Roy!
Vive le Roy!
Re: Sept cavaliers
D'après ce que j'ai pu trouver, il doit en effet sortir en BD en 3 tomes.
Devrait déjà être sorti en fait.
Quelqu'un a des infos ?
Voilà une image d'une des BD :
J'ai peur d'être déçu par ces BD, on s'imagine des décors et des physiques quand on lit les romans, si on ne les retrouve pas dans les adaptation en BD ou en film, on est déçu.
Devrait déjà être sorti en fait.
Quelqu'un a des infos ?
Voilà une image d'une des BD :
J'ai peur d'être déçu par ces BD, on s'imagine des décors et des physiques quand on lit les romans, si on ne les retrouve pas dans les adaptation en BD ou en film, on est déçu.
Maxime- Commandeur de l'Etoile du Sud
- Nombre de messages : 295
Age : 46
Localisation : Paris
Date d'inscription : 25/03/2008
Re: Sept cavaliers
La sortie est prévue en mai 2008
François R- Commandeur de la Constellation du Sud
- Nombre de messages : 1370
Localisation : Belgique
Date d'inscription : 23/03/2008
Re: Sept cavaliers
Le sujet sept cavaliers en Bd est plus haut dans l'oeuvre,je me tiens raide en face de vous attendant le verdict de trahison...
Re: Sept cavaliers
Pas encore lu, mais le verdict ne saurait attendre...
Maxime- Commandeur de l'Etoile du Sud
- Nombre de messages : 295
Age : 46
Localisation : Paris
Date d'inscription : 25/03/2008
Re: Sept cavaliers
Je ne sais si je tiendrais jusqu'à ma fête pour me faire offrir l'adaptation BD...
Surtout que - d'après ce que j'en vois - le dessin me plait assez!
Surtout que - d'après ce que j'en vois - le dessin me plait assez!
Re: Sept cavaliers
J'ai profité des vacances pour re-lire "7 Cavaliers..." - le roman et j'avoue en avoir retiré des sensations mitigées, moins bonnes que dans mon souvenir...
Je touve la fin assez abrupte, pas seulement le passage du métro, mais aussi ce qui précède et notamment à partir de La Forêt.
Certes l'auteur avait déjà évoqué les Oumiâtes ailleurs ("Pêcheurs de Lune" notamment) et les a depuis ré-évoqués (Les Royaumes de Borée): peut-être est-ce la raison de leur traitement allégé dans "7 Cavaliers"?
Il est des scènes qui restent formidables, d'autres un "poil" déplacées peut-être: c, à ma connaissance, l'un des rares ouvrages de Raspail où le sexe est aussi présent.
Le Cadet Venier est très porté sur la chose en effet, mais je n'ai pas vraiment compris l'intérêt.
En y réfléchissant bien "Les Royaume" pourraient être considérés comme un aboutissement des "7 Cavaliers", ou en tous cas , un ouvrage plus abouti sur un thème voisin.
On y trouve à mon sens de nombreuses similitudes.
Et puis on est obligé de le lier à un troisième ouvrage "Septentrion".
Les "Cavaliers" sont avec quelques autres rares "survivants" les derniers représentants de l'exception au sein de la multitude et ils finissent par être absorbés par "les milliers des milliers", en quelques sorte, tout comme les héros de Septentrion, qui fuient "le gris" pour devenir gris (Disgression: tiens ça me rappelle un morceau de musique des années 80, ça!) - en ce qui concerne le dernier survivant (Rudeau, je crois?).
Au final, bien évidemment, "7 Cavaliers" est agréable, contenant des scènes majestueuses de vanité (dans le sens: présentant des attitudes belles à force d'être si vaines et inutiles).
Et puis, il peut nous être facile - pour nous autres enseignants notamment - de voir à quoi peut bien ressembler ce regard des enfants / adolescents en révolte contre le système...
Il ne me reste plus qu'à relire les deux autres éléments de ce que je considère comme un tryptique, ou mieux une variation sur un même thème.
Voilà quelques sentiments un peu en vrac!
Je touve la fin assez abrupte, pas seulement le passage du métro, mais aussi ce qui précède et notamment à partir de La Forêt.
Certes l'auteur avait déjà évoqué les Oumiâtes ailleurs ("Pêcheurs de Lune" notamment) et les a depuis ré-évoqués (Les Royaumes de Borée): peut-être est-ce la raison de leur traitement allégé dans "7 Cavaliers"?
Il est des scènes qui restent formidables, d'autres un "poil" déplacées peut-être: c, à ma connaissance, l'un des rares ouvrages de Raspail où le sexe est aussi présent.
Le Cadet Venier est très porté sur la chose en effet, mais je n'ai pas vraiment compris l'intérêt.
En y réfléchissant bien "Les Royaume" pourraient être considérés comme un aboutissement des "7 Cavaliers", ou en tous cas , un ouvrage plus abouti sur un thème voisin.
On y trouve à mon sens de nombreuses similitudes.
Et puis on est obligé de le lier à un troisième ouvrage "Septentrion".
Les "Cavaliers" sont avec quelques autres rares "survivants" les derniers représentants de l'exception au sein de la multitude et ils finissent par être absorbés par "les milliers des milliers", en quelques sorte, tout comme les héros de Septentrion, qui fuient "le gris" pour devenir gris (Disgression: tiens ça me rappelle un morceau de musique des années 80, ça!) - en ce qui concerne le dernier survivant (Rudeau, je crois?).
Au final, bien évidemment, "7 Cavaliers" est agréable, contenant des scènes majestueuses de vanité (dans le sens: présentant des attitudes belles à force d'être si vaines et inutiles).
Et puis, il peut nous être facile - pour nous autres enseignants notamment - de voir à quoi peut bien ressembler ce regard des enfants / adolescents en révolte contre le système...
Il ne me reste plus qu'à relire les deux autres éléments de ce que je considère comme un tryptique, ou mieux une variation sur un même thème.
Voilà quelques sentiments un peu en vrac!
Re: Sept cavaliers
Pendant mes vacances de Noël, j’ai enfin lu ce roman de Raspail, après l’avoir découvert par le truchement de la BD. Cela m’arrive d’ailleurs rarement de procéder dans ce sens, mais il fut très agréable mes voir défiler dans ma mémoire les images de Jacques tandis que je savourais la prose de l’écrivain.
Je trouve intéressantes les réactions de Pierre, sur lesquelles j'aimerais m'appuyer, aussi vais-je tenter une réponse à cette remarque :
Dans Sept cavalier, vous dites que vous n'en voyez pas l'intérêt, alors permettez-moi d'essayer de vous démontrer que ces scènes se justifient pour plusieurs raisons :
1) le s*** évite le sentimentalisme : les personnages refusent les sentiments, ils refusent de s’attendrir sinon ils courent à leur perte. La seule femme qui est l’objet d’un amour épuré et idéalisé, Myriam, ne sera jamais retrouvée. De l’amour ne reste alors que le côté charnel. D’ailleurs les femmes qui se donnent ne sont que des prostituées (sauf Mme Gustavson mais il faut voir comment on en parle "l'expression béate d'une aimable vache satisfaite" - no comment), même si le mythe de « la p… au grand cœur » a la vie dure.
2) posséder ces femmes, c’est aussi marquer son territoire, le s*** devient un acte de guerre. Mais pas question ici de viol, réservé aux barbares : les femmes se donnent librement à ceux de leur camp. La sœur d’Arno, les trois prostituées (qui me font penser je ne sais pourquoi aux trois Parques - encombrant bagage culturel d’une prof de Lettres), Natalia, Fédora, autant de femmes acquises au camp de l’Europe finissante.
3) le s*** c’est la vie : dans ce monde en pleine déréliction, c’est une façon de résister, de se sentir encore vivant, c’est un pied de nez à l’oubli, à la mort.
4) le s*** devient aussi l’espoir. Il n’est pas indifférent que Fédora comme Natalia se retrouvent enceintes juste après leurs unions. Elles mettront au monde peut-être « la relève ». A la fin du chapitre II, nous avons une allusion très claire à Hérode et au massacre des Saints Innocents, avec le massacre de bébés par Alramane à la recherche du fils de Natalia. Lequel « devenu un homme, […] tua de ses mains le vieil Alramane, rendant l’espérance à tous les siens ».
Vous voyez donc, cher GTM, que l'on peut trouver plein de bonnes raisons (4) à ces scènes qui ont tant choqué votre sens moral. Qu'en pensez-vous ?
Je trouve intéressantes les réactions de Pierre, sur lesquelles j'aimerais m'appuyer, aussi vais-je tenter une réponse à cette remarque :
D’abord je ne suis pas tout-à-fait d’accord, avec vous, ô vénéré Admin, Raspail parle souvent de s*** (je n'écris pas le mot en entier, non par pudibonderie, mais pour vous éviter les bannières publicitaires que générera immanquabement ce mot ! ). Justement ça m’avait étonnée après la lecture de L’anneau du pêcheur et de Sire, très « soft » sur ce plan-là. D’une manière générale, il n’hésite pas à se montrer même assez cru, autant dans le Camp des saints que dans Le jeu du roi… Mais je ne trouve pas forcément cela génant.Admin a écrit: c'est, à ma connaissance, l'un des rares ouvrages de Raspail où le s*** est aussi présent.
Le Cadet Venier est très porté sur la chose en effet, mais je n'ai pas vraiment compris l'intérêt.
Dans Sept cavalier, vous dites que vous n'en voyez pas l'intérêt, alors permettez-moi d'essayer de vous démontrer que ces scènes se justifient pour plusieurs raisons :
1) le s*** évite le sentimentalisme : les personnages refusent les sentiments, ils refusent de s’attendrir sinon ils courent à leur perte. La seule femme qui est l’objet d’un amour épuré et idéalisé, Myriam, ne sera jamais retrouvée. De l’amour ne reste alors que le côté charnel. D’ailleurs les femmes qui se donnent ne sont que des prostituées (sauf Mme Gustavson mais il faut voir comment on en parle "l'expression béate d'une aimable vache satisfaite" - no comment), même si le mythe de « la p… au grand cœur » a la vie dure.
2) posséder ces femmes, c’est aussi marquer son territoire, le s*** devient un acte de guerre. Mais pas question ici de viol, réservé aux barbares : les femmes se donnent librement à ceux de leur camp. La sœur d’Arno, les trois prostituées (qui me font penser je ne sais pourquoi aux trois Parques - encombrant bagage culturel d’une prof de Lettres), Natalia, Fédora, autant de femmes acquises au camp de l’Europe finissante.
3) le s*** c’est la vie : dans ce monde en pleine déréliction, c’est une façon de résister, de se sentir encore vivant, c’est un pied de nez à l’oubli, à la mort.
4) le s*** devient aussi l’espoir. Il n’est pas indifférent que Fédora comme Natalia se retrouvent enceintes juste après leurs unions. Elles mettront au monde peut-être « la relève ». A la fin du chapitre II, nous avons une allusion très claire à Hérode et au massacre des Saints Innocents, avec le massacre de bébés par Alramane à la recherche du fils de Natalia. Lequel « devenu un homme, […] tua de ses mains le vieil Alramane, rendant l’espérance à tous les siens ».
Vous voyez donc, cher GTM, que l'on peut trouver plein de bonnes raisons (4) à ces scènes qui ont tant choqué votre sens moral. Qu'en pensez-vous ?
Clémence- Officier de la Couronne d'Acier
- Nombre de messages : 2298
Age : 53
Localisation : Amiens
Date d'inscription : 27/04/2008
Re: Sept cavaliers
Clémence, vous vantez admirablement bien les mérites de la gaudriole dans ce roman. Je suis complètement d'accord avec votre analyse.
François R- Commandeur de la Constellation du Sud
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Localisation : Belgique
Date d'inscription : 23/03/2008
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