Merci Mr Bruno de Cessole

Voir sa chronique dans 'Valeurs Actuelles' ... un merveilleux clin d'oeil et surtout une mise à l’honneur de notre patagonitude ... https://i.servimg.com/u/f11/12/97/60/81/decess12.jpg

Bruno de Cessole est vice-consul de la Nièvre, demeurant à Moraches, à deux pas de mon ami Jules Renard ...

Je crois que l'on devrait être quelques uns à lui adresser nos remerciements ...

Je n'oublie pas le Forum ...

Ferney,

Oui bien vu !
On peut retrouver l'article sur le site : http://www.valeursactuelles.com/exilez-vous-plut%C3%B4t-patagonie20130115.html-0

ferney a écrit:
Je n'oublie pas le Forum ...
Ferney

Vous vous faites rare, pourtant....!

François B. a écrit:

ferney a écrit:
Je n'oublie pas le Forum ... Ferney

Vous vous faites rare, pourtant....!

C'est vrai, cher François, que je n'oublie pas le Forum malgré ma 'rareté' - sans pédanterie évidemment !
Mais, vous verrez et je l'espère pour vous, le statut de retraité n'est pas une sinécure !!

Aussi, ci-dessous, ces quelques 'arrangements médiévaux' ... un peu mal 'rimés' ... 'Ballade des retraités'

'Frères humains qui n'êtes pas déjà pensionnés,
N'ayez vos coeurs contre nous endurcis,
Car, pour nos pauvres retraites un jour bien relevées
Nous vous disons, 'Cotisez, cotisez' et saurons de vous merci'

Je suggère que Mr l'Adm ouvre une rubrique réservée aux Patagons retraités ...

Ferney,

ferney a écrit:
Je suggère que Mr l'Adm ouvre une rubrique réservée aux Patagons retraités ...

J'adhère au club. En ce qui me concerne, ayant été naturalisé tardivement, ce sera "Retraité Patagon"

Plutôt que "Patagons retraités", je dirais plutôt "retraités patagons". Si vous voyez la nuance !

Clémence a écrit:Plutôt que "Patagons retraités", je dirais plutôt "retraités patagons". Si vous voyez la nuance !

En fait ... ce pourrait être 'retraité certes ... mais patagon d'abord !' . Met-on ces suggestions aux voix ?
Ferney

Et pour cette année le titre est : (Toujours dans Valeurs Actuelles)

L'irrésistible appel de la résistance patagonne


Je ne ferai pas à nos lecteurs anciens l’injure de présenter le consul général de Patagonie, Jean Raspail, mais il se trouve que, notre lectorat ne cessant de s’agrandir et de rajeunir, certains d’entre eux ignorent encore l’existence de ce journal hors du commun qu’est le Moniteur de Port-Tounens, Bulletin de liaison des amitiés patagonnes, dont le quinzième numéro vient de paraître. Au fil des années, la périodicité de sa publication est devenue régulière tandis que sa présentation gagnait en qualité (félicitations à l’imprimeur patagon).

C’est désormais une revue en quadrichromie, sur papier glacé, au dos carré, forte de 162 pages, que les collectionneurs s’arrachent, tant les numéros sont vite épuisés. Son sommaire est épique comme un roman de Jacques Perret, poétique et farfelu comme une chronique d’Alexandre Vialatte, éclectique comme le regretté catalogue de la manufacture de Saint-Étienne, humoristique comme les Papiers posthumes du Pickwick Club, nostalgique comme un poème d’Henry Jean-Marie Levet et intempestif comme l’appel du 18 Juin (la comparaison fera ronchonner certains, mais sur le moment mon imagination n’en a pas trouvé de plus pertinente…). On aura compris que le Moniteur de Port-Tounens est un symbole de résistance à l’esprit délétère de l’époque autant qu’une incitation à la dissidence intérieure et au rêve, ce “facteur de légitimité”.

Dans son éditorial, Jean Raspail se plaît à rendre hommage à l’auteur de Cartes postales, recueil de poèmes ironiques et nostalgiques qui murmurent la mélancolie du voyageur et de l’exilé sous des cieux exotiques et impavides. En cadeau aux lecteurs du Blap no 15, l’éditorialiste offre à lire ce poème de Levet que connurent par coeur Larbaud, Gide, Morand, Saint-John Perse, d’Ormesson et Déon : « Ni les attraits des plus aimables Argentines, / Ni les courses à cheval dans la pampa, / N’ont le pouvoir de distraire de son spleen / Le consul général de France à La Plata ! […] Il aime à galoper par nos plaines amères, / Il jalouse la vie sauvage du gaucho, / Puis il retourne à son palais consulaire, / Et sa tristesse le drape comme un poncho… ».

Assurément, Henry Jean-Marie Levet était déjà et sans le savoir un Patagon, un ressortissant électif de ce royaume de Patagonie où Orélie-Antoine Ier règne par « l’éternel pouvoir de l’absence ». Comme le fut aussi Henry de Monfreid, le boucanier de la mer Rouge. Deux figures que Jean Raspail vient de naturaliser patagons à titre posthume.

Louable initiative, et nous nous permettrons de soumettre à notre consul général une liste d’autres Patagons d’honneur, dignes de rejoindre, par l’au-delà des mers, notre royau me onirique.

Comme je le signalais à nos lecteurs l’an dernier, les demandes de naturalisation patagonne connaissent un accroissement aussi spectaculaire que l’essor des ventes de Valeurs actuelles aujourd’hui. Signe encourageant et qui prouve l’attrait qu’exercent les “espaces de résistance” sur tous ceux qui ne se résignent pas au nivellement généralisé et à la médiocrité hexagonale, présentés comme un modèle par le plus terne et le plus consternant des locataires de l’Élysée.

On peut se procurer le “Blap” no 15 chez le chancelier François Tulli, 20, avenue de Lowendal, Paris XVe.

Merci mumfly d'avoir partagé avec nous cet article ! Cela revigore !

DÉCOUVREZ LE MONITEUR DE PORT-TOUNENS, LE BULLETIN DE LIAISON DES AMITIÉS PATAGONNES !!!
Découvrez le Moniteur de Port-Tounens, le bulletin de liaison des Amitiés patagonnes !!!
L’un des charmes du BLAP, outre une réussite due à la fidélité et à la furia corsicana de François Tulli, chancelier du royaume, c’est que Le Moniteur de Port-Tounens, bulletin de liaison des Amitiés patagonnes, nous arrive toujours par surprise : « Publié à date irrégulière à l’intention des sujets de Sa Majesté Orélie-Antoine 1er et des amis de la Patagonie ».
Le dernier numéro en date (XV, 2014) vient de paraître. Un bulletin de liaison ? Tu parles, Charles ! Un véritable album de près de 200 pages ! Avec des photos et des illustrations en couleurs, des infos à foison, des documents rares, l’actualité de la Chancellerie et celle, riche, fournie, pittoresque, exotique, aventureuse, des sujets du royaume, etc.

Sans oublier, bien sûr, l’annuaire général des sujets de Sa Majesté, l’annuaire diplomatique et consulaire, l’annonce des nouvelles naturalisations et, ès qualités, un éditorial très inspiré du consul général, Jean Raspail, « Variations temporelles peripatagoniques », où il se félicite – en les en félicitant – de l’esprit d’aventure de nos compatriotes : « Les nationaux patagons des territoires septentrionaux sont actifs, inventifs, judicieusement festifs, déterminés, et un certain nombre d’entre eux franchissent l’Atlantique Nord et Sud pour aller respirer l’air vif de la mère-patrie australe et y faire flotter le drapeau. »

Et c’est vrai qu’il flotte partout, notre tricolore bleu-blanc-vert : notamment au Tibet, dans le Yunnan ; en Chine ; sur l’île de Chausey ; au Kenya ; au Groenland ; au Kirghizistan ; sur le delta de la Volga ; à Tbilissi, en Géorgie ; à Bornéo ; en Malaisie ; en Mongolie ; dans le golfe de Guinée ; à Hongkong ; au Chili ; au Brésil ; à Dien Bien Phu, etc. Et il a été déployé à Camerone, au Mexique, lors de la commémoration du 150e anniversaire de la bataille !

Ce ne sont là que quelques-uns des trésors du BLAP. Et je ne puis que vous inciter chaudement à aller y voir par vous-mêmes en vous procurant cet album qui, comme les précédents, deviendra vite un collector (le tout premier, tout riquiqui par rapport à ce qu’en fait notre chancelier, date de 1979).

Vous vous sentez à l’étroit dans cette France réduite aux caquets ? Prenez le large et cap au rêve ! Vive la Patagonie, vive le Roi !

• Commandes à : François Tulli, Chancellerie de Patagonie, 20, avenue de Löwendal, 75 015 Paris. Prix franco : 34 euros.

Dossier établi par Alain Sanders, gouverneur civil et militaire des Minquiers, curateur apostolique de l’archipel

In www.délitd'images ; un n° de la semaine dernière.