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"Le village oublié" de Theodor Kröger, source de thèmes chers à Jean Raspail
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Admin
Stéphane T
Patrick Demange
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"Le village oublié" de Theodor Kröger, source de thèmes chers à Jean Raspail
Chers Patagons,
La récente réédition du "village oublié" étant placée sous les augures de notre consul général, je vous livre sa préface à ce livre, qu'il a découvert à 15 ans, véritable source d'inspiration pour son oeuvre future comme cette préface le montre clairement. Des thèmes ou situations des "royaumes de Borée", de "Septentrion", la nouvelle les "Hussards de Katlinka" sont en effet en germe dans le livre de Theodor Kröger.
Voici donc cette préface de Jean Raspail:
"Toujours plus loin
Sur mon grand atlas, j'ai cherché. À la loupe, j'ai fini par trouver) dans les parages du 62° Nord et du 65° Est, un minuscule point, Ivdiel, terminus d'un hameau septentrional du Transsibérien. Déjà, en 1917, du temps de Theodor Kröger, la voie s'arrêtait là. Une gare en rondins, un aiguillage gelé, un poste de police lugubre, l'extrémité d'un monde, la frontière au-delà de laquelle on passe de l'autre côté du miroir ou se reflète la vie ordinaire. Au-delà d'Ivdiel commence l'aventure initiatique, mythique et terriblement humaine que raconte Theodor Kröger. Au-delà, c'est la taïga sans fin coupée de marécages immenses, mortels, impénétrables, les hivers longs, noirs et glacés, les étés courts et torrides infestés de milliards de moustiques, et toute l'année, sur le visage des rares habitants, un voile d'intense mélancolie.
J'ai lu ce livre quatre ou cinq fois, la première à l'âge de quinze ans, dans un état de surexcitation totale, la dernière tout récemment, plongé dans un recueillement presque religieux. De lecture en lecture se précisait l'essentiel. L’essentiel pour moi, s'entend. C'est vrai que les sonorités de ce livre sont multiples et font vibrer de toutes les façons le courage, l'honneur, la camaraderie, la foi, le dévouement; et, beau comme une aurore boréale, l'amour de Faymé, la jeune Tatare, et aussi la vengeance, la mort, l'abjection, le déchaînement des laideurs humaines dans un océan de souffrances ; Mais moi, ce qui m'avait emporté dès quinze ans et que je redécouvre intact, c'est cette volonté étincelante de s'en aller plus loin, toujours plus loin' d'effacer ses propres traces de telle sorte que nul ne vous attrape ou ne vous retrouve, d'oublier, de se faire oublier, d'immobiliser le cours inexorable des temps, d'être à soi seul une unique lumière dans la nuit, dans le chaos de l'humanité, jusqu'à ce que d'autres se rallument, espérance ou désespoir, qui le sait?
Ivdiel, terminus du chemin de fer et dernière halte avant l'inconnu, existe et a bel et bien existé. Une évidence géographique avant le franchissement du miroir et c'est pourquoi j'avais. voulu vérifier. On y croit' C'est une histoire vraie' Le fil du récit vous entraîne très loin, mais au moins on sait d'où l'on vient. C'est donc de là qu'il était parti, Kröger, en plein chaos de la révolution russe. Famines, épidémies, massacres, guerre civile, incendies... Ce sont les péripéties palpables du chaos, mais le chaos est aussi dans les âmes' Il est de tous les temps, de tous les lieux. Il prend des formes multiples ; Il est inhérent à l'espèce humaine et lorsque soudain il éclate, alors on n'a plus qu'une idée, s'en arracher, fuir au loin, mettre le plus de distance possible entre la multitude et soi-même' Qui n'a, pas, au moins une fois, été empoigné par ce désir-là?
La personnalité de Kröger est à ce propos emblématique. Il y a de l'honneur, de la fierté, à s'identifier à lui' Et aussi de la jubilation. C'est un colosse. Il est généreux, courageux, loyal, il protège les faibles et les opprimés, et pour cela, à l'occasion, il tue. On applaudit. Dans le chaos, comment agir autrement? Comme il est de nationalité allemande, d'une riche famille établie en Russie, la guerre lui vaut une accusation d'espionnage, suivie du cachot et de la déportation: la Sibérie ; Il frôle plusieurs fois la mort: des pages haletantes, inoubliables. On le retrouve en haillons, affamé, par un froid d'enfer, sur le quai de planches de la gare d'Ivdiel, forçat en demi-liberté assigné à résidence au village de Nikitino, à quelques jours de marche de là. De même qu’à Ivdiel la voie ferrée cessait, à Nikitino se terminait la route et venait se perdre dans une hutte crasseuse le dernier fil télégraphique. Tout autour, des bois, rien que des bois, comme un mur infranchissable. Qui donc avait fondé ce village au sein d’une pareille solitude ? Nul ne le savait. Le bout du chemin ? La dernière frontière ? Pas encore.
Kröger se refait une santé, des amis, une existence, une famille. Il se refait aussi une petite fortune dans la traite de la fourrure. II subjugue ces êtres frustes. Il se lance dans des expéditions en forêt, plus loin, toujours plus loin. II découvre des villages perdus où on l'accueille comme un sauveur: Sabitoïé, quelque part vers l'extrême Nord, inconnu du monde et des hommes, et qui a perdu la notion du temps. La surprise est totale. Sabitoïé est une sorte de minuscule paradis boréal, vivant en parfaite autarcie: le gibier dans la forêt, le poisson dans la rivière, des cultures et quelques prairies pour le bétail cachées au sein de clairières invisibles. Sur ce village règne l’Ancien, un vieux sage. Le clocher de la petite église a un bulbe doré. On y prie Dieu le soir, en commun, mais la cloche reste muette. On ne la sonne plus. D’autres pourraient l'entendre. Car l'Ancien sait. Le chaos se rapproche. Kröger et lui forment un plan: isoler totalement le village. On efface les sentiers, on les reboise, on ne laisse qu’une trace imperceptible et embrouillée connue des seuls initiés. On en fabrique de plus visibles à travers la forêt: elles conduisent à une mort certaine, en plein marécage. on utilise la rivière, avec des radeaux démontables, pour semer les chiens des poursuivants, jusqu'à tel arbre particulier où, dissimulée sous un roncier, s'ouvre l'ultime sente qui mène au village. Le camouflage est parfait. Sabitoïé s'est retranché du monde tandis qu'éclate, vers le sud et l'ouest, le vacarme sanglant de la révolution. Les autres envoient des patrouilles d'assassins aux lisières lointaines du village. Des trappeurs de Sabitoïé, surpris, torturés, meurent dans d'atroces souffrances, sans parler, sans trahir. Sabitoïé, village oublié.
Et que devient Theodor Kröger, au sein de cet îlot perdu? Sa jeune femme et son fils y sont en sécurité. Alors lui, avec son traîneau, s'enfonce encore plus loin, à l'est. Un trappeur de Sabitoïé lui a raconté comment une flèche, là-bas, s'était enfoncée dans un arbre juste au-dessus de sa tête, tirée par un archer invisible. Une flèche d'un modèle inconnu. D'ailleurs il y avait plus de cent ans qu'arcs et flèches avaient disparu, parmi les tribus de la taïga. Alors qui? Peut-être d'autres hommes avaient-ils fui ce monde, cent ans avant ceux de Sabitoïé? Et Kröger reprend la piste, en route pour ailleurs, toujours plus loin. Au lecteur de la découvrir à son tour..."
Bonne découverte à tous et rendez-vous sur la frontière !
La récente réédition du "village oublié" étant placée sous les augures de notre consul général, je vous livre sa préface à ce livre, qu'il a découvert à 15 ans, véritable source d'inspiration pour son oeuvre future comme cette préface le montre clairement. Des thèmes ou situations des "royaumes de Borée", de "Septentrion", la nouvelle les "Hussards de Katlinka" sont en effet en germe dans le livre de Theodor Kröger.
Voici donc cette préface de Jean Raspail:
"Toujours plus loin
Sur mon grand atlas, j'ai cherché. À la loupe, j'ai fini par trouver) dans les parages du 62° Nord et du 65° Est, un minuscule point, Ivdiel, terminus d'un hameau septentrional du Transsibérien. Déjà, en 1917, du temps de Theodor Kröger, la voie s'arrêtait là. Une gare en rondins, un aiguillage gelé, un poste de police lugubre, l'extrémité d'un monde, la frontière au-delà de laquelle on passe de l'autre côté du miroir ou se reflète la vie ordinaire. Au-delà d'Ivdiel commence l'aventure initiatique, mythique et terriblement humaine que raconte Theodor Kröger. Au-delà, c'est la taïga sans fin coupée de marécages immenses, mortels, impénétrables, les hivers longs, noirs et glacés, les étés courts et torrides infestés de milliards de moustiques, et toute l'année, sur le visage des rares habitants, un voile d'intense mélancolie.
J'ai lu ce livre quatre ou cinq fois, la première à l'âge de quinze ans, dans un état de surexcitation totale, la dernière tout récemment, plongé dans un recueillement presque religieux. De lecture en lecture se précisait l'essentiel. L’essentiel pour moi, s'entend. C'est vrai que les sonorités de ce livre sont multiples et font vibrer de toutes les façons le courage, l'honneur, la camaraderie, la foi, le dévouement; et, beau comme une aurore boréale, l'amour de Faymé, la jeune Tatare, et aussi la vengeance, la mort, l'abjection, le déchaînement des laideurs humaines dans un océan de souffrances ; Mais moi, ce qui m'avait emporté dès quinze ans et que je redécouvre intact, c'est cette volonté étincelante de s'en aller plus loin, toujours plus loin' d'effacer ses propres traces de telle sorte que nul ne vous attrape ou ne vous retrouve, d'oublier, de se faire oublier, d'immobiliser le cours inexorable des temps, d'être à soi seul une unique lumière dans la nuit, dans le chaos de l'humanité, jusqu'à ce que d'autres se rallument, espérance ou désespoir, qui le sait?
Ivdiel, terminus du chemin de fer et dernière halte avant l'inconnu, existe et a bel et bien existé. Une évidence géographique avant le franchissement du miroir et c'est pourquoi j'avais. voulu vérifier. On y croit' C'est une histoire vraie' Le fil du récit vous entraîne très loin, mais au moins on sait d'où l'on vient. C'est donc de là qu'il était parti, Kröger, en plein chaos de la révolution russe. Famines, épidémies, massacres, guerre civile, incendies... Ce sont les péripéties palpables du chaos, mais le chaos est aussi dans les âmes' Il est de tous les temps, de tous les lieux. Il prend des formes multiples ; Il est inhérent à l'espèce humaine et lorsque soudain il éclate, alors on n'a plus qu'une idée, s'en arracher, fuir au loin, mettre le plus de distance possible entre la multitude et soi-même' Qui n'a, pas, au moins une fois, été empoigné par ce désir-là?
La personnalité de Kröger est à ce propos emblématique. Il y a de l'honneur, de la fierté, à s'identifier à lui' Et aussi de la jubilation. C'est un colosse. Il est généreux, courageux, loyal, il protège les faibles et les opprimés, et pour cela, à l'occasion, il tue. On applaudit. Dans le chaos, comment agir autrement? Comme il est de nationalité allemande, d'une riche famille établie en Russie, la guerre lui vaut une accusation d'espionnage, suivie du cachot et de la déportation: la Sibérie ; Il frôle plusieurs fois la mort: des pages haletantes, inoubliables. On le retrouve en haillons, affamé, par un froid d'enfer, sur le quai de planches de la gare d'Ivdiel, forçat en demi-liberté assigné à résidence au village de Nikitino, à quelques jours de marche de là. De même qu’à Ivdiel la voie ferrée cessait, à Nikitino se terminait la route et venait se perdre dans une hutte crasseuse le dernier fil télégraphique. Tout autour, des bois, rien que des bois, comme un mur infranchissable. Qui donc avait fondé ce village au sein d’une pareille solitude ? Nul ne le savait. Le bout du chemin ? La dernière frontière ? Pas encore.
Kröger se refait une santé, des amis, une existence, une famille. Il se refait aussi une petite fortune dans la traite de la fourrure. II subjugue ces êtres frustes. Il se lance dans des expéditions en forêt, plus loin, toujours plus loin. II découvre des villages perdus où on l'accueille comme un sauveur: Sabitoïé, quelque part vers l'extrême Nord, inconnu du monde et des hommes, et qui a perdu la notion du temps. La surprise est totale. Sabitoïé est une sorte de minuscule paradis boréal, vivant en parfaite autarcie: le gibier dans la forêt, le poisson dans la rivière, des cultures et quelques prairies pour le bétail cachées au sein de clairières invisibles. Sur ce village règne l’Ancien, un vieux sage. Le clocher de la petite église a un bulbe doré. On y prie Dieu le soir, en commun, mais la cloche reste muette. On ne la sonne plus. D’autres pourraient l'entendre. Car l'Ancien sait. Le chaos se rapproche. Kröger et lui forment un plan: isoler totalement le village. On efface les sentiers, on les reboise, on ne laisse qu’une trace imperceptible et embrouillée connue des seuls initiés. On en fabrique de plus visibles à travers la forêt: elles conduisent à une mort certaine, en plein marécage. on utilise la rivière, avec des radeaux démontables, pour semer les chiens des poursuivants, jusqu'à tel arbre particulier où, dissimulée sous un roncier, s'ouvre l'ultime sente qui mène au village. Le camouflage est parfait. Sabitoïé s'est retranché du monde tandis qu'éclate, vers le sud et l'ouest, le vacarme sanglant de la révolution. Les autres envoient des patrouilles d'assassins aux lisières lointaines du village. Des trappeurs de Sabitoïé, surpris, torturés, meurent dans d'atroces souffrances, sans parler, sans trahir. Sabitoïé, village oublié.
Et que devient Theodor Kröger, au sein de cet îlot perdu? Sa jeune femme et son fils y sont en sécurité. Alors lui, avec son traîneau, s'enfonce encore plus loin, à l'est. Un trappeur de Sabitoïé lui a raconté comment une flèche, là-bas, s'était enfoncée dans un arbre juste au-dessus de sa tête, tirée par un archer invisible. Une flèche d'un modèle inconnu. D'ailleurs il y avait plus de cent ans qu'arcs et flèches avaient disparu, parmi les tribus de la taïga. Alors qui? Peut-être d'autres hommes avaient-ils fui ce monde, cent ans avant ceux de Sabitoïé? Et Kröger reprend la piste, en route pour ailleurs, toujours plus loin. Au lecteur de la découvrir à son tour..."
Bonne découverte à tous et rendez-vous sur la frontière !
Patrick Demange- Commandeur de l'Etoile du Sud
- Nombre de messages : 283
Age : 57
Localisation : Bourges (18) & Saint-Gervais (85)
Date d'inscription : 10/04/2010
Re: "Le village oublié" de Theodor Kröger, source de thèmes chers à Jean Raspail
le livre est vraiment excellent... je le conseille à tous.
(NB. on le trouve à la procure)
(NB. on le trouve à la procure)
Stéphane T- Commandeur de l'Etoile du Sud
- Nombre de messages : 157
Age : 54
Localisation : Coetquidan (56)
Date d'inscription : 23/10/2008
Re: "Le village oublié" de Theodor Kröger, source de thèmes chers à Jean Raspail
Je l'ai également trouvé à la procure. Certains sites le mentionnent comme épuisé...
Patrick Demange- Commandeur de l'Etoile du Sud
- Nombre de messages : 283
Age : 57
Localisation : Bourges (18) & Saint-Gervais (85)
Date d'inscription : 10/04/2010
Re: "Le village oublié" de Theodor Kröger, source de thèmes chers à Jean Raspail
Quitte à me répéter: AMAZON!
Reçu en trois jours sans frais d'expédition.
Reçu en trois jours sans frais d'expédition.
Re: "Le village oublié" de Theodor Kröger, source de thèmes chers à Jean Raspail
A propos de cet ouvrage une erreur s'est glissée dans la 4ème de couverture...
En effet, ile st indiqué que notre écrivain-héros né en 1890 a été capturé par l'"Armée Rouge" à 24 ans. C'est à dire en 1914...
Or, d'Armée Rouge en 1914 il n'y avait pas, puisque la Révolution débutera en 1917.
Kröger aura donc eu à connaître dans un premier temps les cruautés des fonctionnaires zélés - fort heureusement pour lui, pas tous - du Tsar.
Ce n'est qu'une fois arrivé à Sabitoïé qu'il sera aux prises avec les tenants du Bolchevisme...
En effet, ile st indiqué que notre écrivain-héros né en 1890 a été capturé par l'"Armée Rouge" à 24 ans. C'est à dire en 1914...
Or, d'Armée Rouge en 1914 il n'y avait pas, puisque la Révolution débutera en 1917.
Kröger aura donc eu à connaître dans un premier temps les cruautés des fonctionnaires zélés - fort heureusement pour lui, pas tous - du Tsar.
Ce n'est qu'une fois arrivé à Sabitoïé qu'il sera aux prises avec les tenants du Bolchevisme...
Re: "Le village oublié" de Theodor Kröger, source de thèmes chers à Jean Raspail
L'admin à encore une fois raison, il ne faut jamais "Sabitoïé" sur son sort !Admin a écrit:
Ce n'est qu'une fois arrivé à Sabitoïé qu'il sera aux prises avec les tenants du Bolchevisme...
FFB- "Non, rien de rien..."
- Nombre de messages : 516
Age : 54
Localisation : On dirait qu'y a quelqu'un au fond de la grotte
Date d'inscription : 28/03/2008
Re: "Le village oublié" de Theodor Kröger, source de thèmes chers à Jean Raspail
FFB a écrit:il ne faut jamais "Sabitoïé" sur son sort !
DEHORS.......!!!!!!!!!!!
François B.- Commandeur de la Constellation du Sud
- Nombre de messages : 1306
Age : 65
Localisation : Versailles
Date d'inscription : 21/03/2008
Re: "Le village oublié" de Theodor Kröger, source de thèmes chers à Jean Raspail
pourquoi tant de hyenié.......................
pierre D- Officier de la Constellation du Sud
- Nombre de messages : 732
Age : 78
Localisation : PERIGUEUX
Date d'inscription : 28/01/2010
Re: "Le village oublié" de Theodor Kröger, source de thèmes chers à Jean Raspail
Quoi qu'il en soit, cet homme aura eu un destin peu commun...
Patrick Demange- Commandeur de l'Etoile du Sud
- Nombre de messages : 283
Age : 57
Localisation : Bourges (18) & Saint-Gervais (85)
Date d'inscription : 10/04/2010
Re: "Le village oublié" de Theodor Kröger, source de thèmes chers à Jean Raspail
Il y a un peu de Borée dans ce village oublié ,y compris dans les personnages,Karlis le letton,ressemble au héros du livre etc...les mystérieux habitants de la forêt ...
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