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Don José Menéndez y Menéndez, “el Rey de la Patagonia”
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Don José Menéndez y Menéndez, “el Rey de la Patagonia”
La plaque photographiée par Williwaw m'a donné envie d'en savoir davantage sur ce personnage qui ose porter le titre de "rey de la Patagonia" ! C'était un espagnol qui se trouvait là-bas à la même époque qu'Orélie-Antoine.
Voici ce qu'on dit de lui :
"uno de los empresarios más importantes de Punta Arenas, funda en 1911 y preside la Sociedad Importadora Exportadora de la Patagonia S.A.”, que contaba con varias sucursales bancarias y mercantiles en los puertos de la Patagonia y Tierra del Fuego. Sus negocios que se habían diversificado desde 1877 en los sectores ganadero ovino, bancario, naviero y comercial, por citar algunos, requerían de procesos de logística que solamente podían ser sustentados por una flota mercante. Es así que por la vía de la adquisición, se fue haciendo de veleros, vapores y naves auxiliares como remolcadores, pontones y gabarras."
Un homme d'affaires donc. Mais aussi gouverneur apparemment.
Source Navire "Ville de Mulhouse"
On trouve quelques mots à son sujet dans ce livre Chercheur d'or en Patagonie
Et pour ceux qui lisent l'espagnol, voici sa biographie : El rey de la Patagonia
Voici ce qu'on dit de lui :
"uno de los empresarios más importantes de Punta Arenas, funda en 1911 y preside la Sociedad Importadora Exportadora de la Patagonia S.A.”, que contaba con varias sucursales bancarias y mercantiles en los puertos de la Patagonia y Tierra del Fuego. Sus negocios que se habían diversificado desde 1877 en los sectores ganadero ovino, bancario, naviero y comercial, por citar algunos, requerían de procesos de logística que solamente podían ser sustentados por una flota mercante. Es así que por la vía de la adquisición, se fue haciendo de veleros, vapores y naves auxiliares como remolcadores, pontones y gabarras."
Un homme d'affaires donc. Mais aussi gouverneur apparemment.
Source Navire "Ville de Mulhouse"
On trouve quelques mots à son sujet dans ce livre Chercheur d'or en Patagonie
Et pour ceux qui lisent l'espagnol, voici sa biographie : El rey de la Patagonia
Clémence- Officier de la Couronne d'Acier
- Nombre de messages : 2298
Age : 53
Localisation : Amiens
Date d'inscription : 27/04/2008
Re: Don José Menéndez y Menéndez, “el Rey de la Patagonia”
Bon; il était de Patagonie un peu comme De Clercq est le de la frite et Tapie le de PACA.
Pas vraiment usurpateur donc
Pas vraiment usurpateur donc
Rodo XV- Grand Cordon de l'Etoile du Sud
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Localisation : Un pied à Aurillac, l'autre à Toulouse
Date d'inscription : 09/05/2012
Re: Don José Menéndez y Menéndez, “el Rey de la Patagonia”
Ou comme Prosper youp la boum ! Non, il n'a rien d'un roi.
J'ai lu quelques lignes à l'occasion sur le sombre Julius Popper : quelqu'un connaît ? Selon ce que j'ai lu il est responsable du génocide des Onas.
J'ai lu quelques lignes à l'occasion sur le sombre Julius Popper : quelqu'un connaît ? Selon ce que j'ai lu il est responsable du génocide des Onas.
Clémence- Officier de la Couronne d'Acier
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Localisation : Amiens
Date d'inscription : 27/04/2008
Re: Don José Menéndez y Menéndez, “el Rey de la Patagonia”
Julius Popper: Le Consul Général consacre quelques pages d'Adios Tierra Del Fuego à ce personnage et à ses méfaits. Thomas Bridges aussi, me semble t-il, dans le fabuleux Aux Confins De La Terre (The Uttermost Part Of The Earth)
Dernière édition par Rodo XV le Mar 25 Mar - 10:16, édité 1 fois
Rodo XV- Grand Cordon de l'Etoile du Sud
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Re: Don José Menéndez y Menéndez, “el Rey de la Patagonia”
Don José Menéndez a été surnommé "Roi de Patagonie" par les Argentins et non "plébiscité" par les patagons, différence notoire avec Orélie-Antoine de Tounens.
Vous avez piqué ma curiosité et j'ai été voir sa biographie, qui, je trouve, n'est pas inintéressante.
Il naît en 1846, à Miranda, dans les Asturies. Après quelques études, il embarque à 14 ans pour Cuba. En 1866 il est comptable dans une compagnie d'accastillage à Buenos Aires. En 1873, il se marie avec une vénézuélienne d'origine française, Maria Behety, qui a une âme de pionnière. 1875, arrivée à Puntas Arenas, ville créée en 1843 à l'arrivée des Chiliens.
1879, guerre du désert, contre les indiens nomades, Menendez achète des terres.
1880 va chercher 500 brebis aux Malouines, à sa mort il en aura un million ..
1894, achète 80000 ha de "haute qualité".
1899 sert de médiateur entre les présidents chilien et argentin à propos de la Patagonie.
Il fonde la Société importateur-exportateur Patagonie S.A. Il démarre le cabotage dans le détroit de Magellan et vers la Terre de Feu. La compagnie Menedez-Behety aura 50 vapeurs, dont le nom commencera toujours par "A" en souvenir des Asturies.
1908 installation à Buenos Aires. En 1909, la société a 24 succursales en Patagonie.
1918, il meurt à Buenos Aires, mais est enterré à Puntas Arenas.
Le Gouvernement Espagnol lui a décerné le titre de chevalier de l'ordre d'Isabelle la Catholique et donné la médaille du mérite naval.
Il n'avait rien d'un roi, mais sûrement une audace et une énergie assez exceptionnelles. Une âme de pionnier..
Avez vous lu "Pionnier en Patagonie" de Miguel de Larminat ? Il y a beaucoup de points communs entre ces jeunes gens qui quittaient l'Europe "à la conquête" d'un monde nouveau, même si l'aventure de Larminat, qui est postérieure, a lieu après la chasse aux autochtones.
Il y en avait encore quelques uns, nomades et miséreux.
Vous avez piqué ma curiosité et j'ai été voir sa biographie, qui, je trouve, n'est pas inintéressante.
Il naît en 1846, à Miranda, dans les Asturies. Après quelques études, il embarque à 14 ans pour Cuba. En 1866 il est comptable dans une compagnie d'accastillage à Buenos Aires. En 1873, il se marie avec une vénézuélienne d'origine française, Maria Behety, qui a une âme de pionnière. 1875, arrivée à Puntas Arenas, ville créée en 1843 à l'arrivée des Chiliens.
1879, guerre du désert, contre les indiens nomades, Menendez achète des terres.
1880 va chercher 500 brebis aux Malouines, à sa mort il en aura un million ..
1894, achète 80000 ha de "haute qualité".
1899 sert de médiateur entre les présidents chilien et argentin à propos de la Patagonie.
Il fonde la Société importateur-exportateur Patagonie S.A. Il démarre le cabotage dans le détroit de Magellan et vers la Terre de Feu. La compagnie Menedez-Behety aura 50 vapeurs, dont le nom commencera toujours par "A" en souvenir des Asturies.
1908 installation à Buenos Aires. En 1909, la société a 24 succursales en Patagonie.
1918, il meurt à Buenos Aires, mais est enterré à Puntas Arenas.
Le Gouvernement Espagnol lui a décerné le titre de chevalier de l'ordre d'Isabelle la Catholique et donné la médaille du mérite naval.
Il n'avait rien d'un roi, mais sûrement une audace et une énergie assez exceptionnelles. Une âme de pionnier..
Avez vous lu "Pionnier en Patagonie" de Miguel de Larminat ? Il y a beaucoup de points communs entre ces jeunes gens qui quittaient l'Europe "à la conquête" d'un monde nouveau, même si l'aventure de Larminat, qui est postérieure, a lieu après la chasse aux autochtones.
Il y en avait encore quelques uns, nomades et miséreux.
mumfly- Commandeur de l'Etoile du Sud
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Re: Don José Menéndez y Menéndez, “el Rey de la Patagonia”
Lita, mon épouse patagonne étant Asturienne, nous irons faire un tout à Miranda, dans les Asturies en Novembre prochain.
C'est non loin d'Aviles. Je verrais s'il y a des traces de l'histoire de ce monsieur probablement bienfaiteur de sa paroisse
C'est non loin d'Aviles. Je verrais s'il y a des traces de l'histoire de ce monsieur probablement bienfaiteur de sa paroisse
Re: Don José Menéndez y Menéndez, “el Rey de la Patagonia”
Une visite dernière au Cimetière de Punta Arenas où nous découvrons la plaque de José EMPERAIRE et un mausolée dédié à José MENENDEZ. Il est entouré de nombreux caveaux de famille aussi grands
Re: Don José Menéndez y Menéndez, “el Rey de la Patagonia”
Autant pour moi. Ayant changé de résidence donc de bibliothèque j'ai pu vérifier chez Bridges: il ne mentionne pas nommément Popper comme un des promoteurs ou acteurs du génocide Ona. L'auteur de la postface y fait néanmoins référence de façon ambivalente: comme tueur d'Onas au cours de la ruée vers l'or (une photo en témoigne), mais aussi comme le premier à avoir proposé la création de territoires protégés où les Onas seraient à l'abri de futurs ravages de l'homme blanc.Rodo XV a écrit:Julius Popper: Le Consul Général consacre quelques pages d'Adios Tierra Del Fuego à ce personnage et à ses méfaits. Thomas Bridges aussi, me semble t-il, dans le fabuleux Aux Confins De La Terre (The Uttermost Part Of The Earth)
Rodo XV- Grand Cordon de l'Etoile du Sud
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Re: Don José Menéndez y Menéndez, “el Rey de la Patagonia”
http://www.elmostrador.cl/cultura/2014/08/13/el-genocidio-de-indigenas-en-el-sur-de-chile-que-la-historia-oficial-intento-ocultar/
Traduction Google (un peu améliorée), les photos manquent .. elles sont sur l'article original.
Selon le livre, l'extermination des Selk'nam a été ordonnée par le plus grand propriétaire terrien de Magellan.
Le génocide des Indiens du sud du Chili que l'histoire officielle a essayé de cacher.
Après plusieurs années de recherche au Chili et en Argentine Patagonie, l'historien espagnol José Luis Alonso Marching publie "Menendez. Roi de Patagonie", le texte définitif sur l'objet, selon les experts sur la vérité de l'extinction des Selk'nam à Tierra del Fuego, qui était en fait commandée par José Menéndez, le grand propriétaire dans le sud du Chili, dont la famille a deux musées distincts à Punta Arenas, et qui est crédité du développement économique de la région.
L'an dernier, l'historien espagnol José Luis Alonso Marching trouve à la Bibliothèque nationale d'Espagne, le texte original "Trente ans de Tierra del Fuego" ,du salésien missionnaire grand naturaliste Alberto de Agostini. Avec ce livre entre ses mains, l'historien a constaté que dans les éditions actuelles du texte, y compris de 2013, il manque des paragraphes. Dans les textes censurés, le missionnaire était implacable: l'extinction de la population de Selk'nam dans la Patagonie chilienne et l'Argentine n'était pas le travail de sa "gourmandise ignorante», «guerre tribale» ou un produit de son "physique misérable" dictée depuis de nombreuses années dans l'histoire officielle, mais le produit d'extermination et d'expulsion ordonné par un seul homme, Jose Menendez, le grand propriétaire terrien de la pointe sud du Chili.
"Explorateurs, les éleveurs et les soldats n'avaient pas de scrupules pour charger les misérables Indiens, comme s'il s'agissait d'animaux ou jeu», lit-on des paragraphes censurés (De Agostini, 1929: 244).
Cette constatation ainsi que d'autres témoignages importants sont contenus dans le livre "Menendez. Roi de Patagonie" (Editorial Catalogne), récemment lancé au Chili et qui, selon les historiens experts en Patagonie, comme Osvaldo Bayer, serait "le livre définitif sur la vérité de ce qui a eu lieu dans le sud du Chili et de l'Argentine."
"Il y avait deux choses qui m'ont frappé dans la recherche: le génocide de tout un peuple (de Selk'nam) au XXe siècle et le destin tragique des travailleurs (également massacrés) qui travaillent dans ces chambres», dit Alonso Marching presque au début de la conversation avec Culture + Ville , ce qui explique sans euphémisme la nature de la responsabilité pénale de celui qui était aussi le grand-père de Enrique Campos Menéndez , écrivain et éditeur des ordres militaires du coup d'Etat de Pinochet.
CENSURE
La censure dans le texte de De Agostini, dit Alonso Défiler, a été plus une auto-censure que les religieux ont appliqué à leurs livres après que la congrégation a été pressée par la puissance de Menendez de changer l'histoire, et de blanchir l'abattage du plus grand latifundista du sud du Chili, qui accumula une des plus grosses fortunes d'Amérique latine avec le commerce de la laine.
"Les premiers salésiens n'ont pas nié les massacres, les premiers, Faganno et De Agostini, étaient des gens qui étaient sur le terrain, qui ont construit des missions à partir de zéro, et publié dans leurs revues comment ont été exterminés les Indiens. Il arrive que, après il y avait un changement dans l'historiographie des salésiens. Ceux qui viennent après sont déjà soumis à la puissance économique de Menéndez, alors que l'histoire de la colonisation est réécrite, et il maintient que les Indiens ont tout simplement disparu "sans intervention d'éleveurs", a déclaré Alonso.
La motivation pour étudier le rôle de Menendez et ses descendants au Chili est né presque par hasard. Un jour,il se promène dans le Musée des Asturies à Buenos Aires, et trouve un buste de José Menendez. Il n'a jamais entendu un mot sur lui, même si il est historien espagnol. Dans sa ville natale, Alonso n'a pas trouvé de rue qui porte son nom, mais une école, fondée au début du siècle dernier, c'était la façon pour les «Indiens» (nom pour les colons européens venus en Amérique) de redonner un peu de leur fortune gagnée dans leurs aventures.
"Plus de 350 écoles ont été construites dans les Asturies, dans les premières décennies du XXe siècle, et parmi elles, celle de José Menéndez et Miranda qui porte son nom,» dit Alonso, soulignant ainsi le point d'une histoire marquée au départ par la cruauté et le mensonge.
MENENDEZ EMPIRE
Dans la région de Magallanes, Punta Arenas spécifiquement, les demeures de la famille Menendez sont conservées comme des musées, la réalisation, à travers leur faste, de l'âge d'or de la région de Magellan.
Le livre explique que Menendez, après un court séjour à Cuba, est arrivé dans notre pays en 1868,et reçut peu de temps après des milliers d'hectares comme un avantage du gouvernement chilien pour la colonisation dans le sud. L'idée était d'apporter le développement économique dans la région et d'établir des réserves indigènes. Dans ces années Mauricio Braun, un autre immigrant, avait également reçu des milliers d'acres, comme Julius Popper en Argentine.
Alonso Marching note que, dans le cadre d'un investissement important, les familles Menendez et Braun sont réunies par le mariage de leurs enfants, et des terres Popper, après une mort étrange d'un empoisonnement présumé, sont affectées à Menendez, transformant ce dernier en maître de toute la Patagonie chilienne et argentine à travers la Terre de Feu.
L'empire économique auquel sont venus s'ajouter banques et transport, le commerce provient de la laine de mouton vendue à l'Angleterre en échange de la livre sterling. L'insertion des moutons dans la région entraîne le déplacement du guanaco, animal qui a habité ces régions, et selon le livre, est la source de l'un des plus grands massacres des communautés autochtones et avec tout le pouvoir éditorial de ces années-là pour couvrir le génocide.
L'EXTERMINATION DE LA SELK'NAM
"Lorsque nous avons commencé à déplacer les moutons parce que tout la richesse des dynasties économiques a été basé sur le bétail de la laine», dit l'historien, "a commencé le besoin de plus de terres nécessaires pour finalement s'installer dans le territoire des Selk'nam» .
Lorsqu'il est installé dans la région, la terre est divisée par des barbelés, le guanaco se voit cantonné dans des terres plus hautes.
"Une fois que le guanaco disparaît les Selk'nam commencent à mourir de faim. Quand ils se rendent compte de l'apparition de la brebis, ils commencent à se nourrir de cet animal et considèrent cela comme quelque chose de tout à fait naturel, ne sachant pas vraiment comment ces moutons y ont apparu, et ne connaissant pas le concept de propriété », explique l'historien.
«Quand les Selk'nam commencent à attaquer les moutons, Jose Menendez donne l'ordre de les tuer. Ils le font d'abord en les faisant disparaître pour les exterminer, puis la chasse des femmes et des enfants se produit, la chasse, pour les exhiber dans des lieux publics », dit Alonso, qui affirme que c'est longtemps après l'exposition des populations indigènes comme des éléments de cirque, dans ce qu'on appelle« zoos humains ».
La famille Menendez, en particulier José Menéndez -remarque l'historien- était les instigateurs du massacre. "José Menéndez a commencé par prendre comme contremaître et administrateur un Alexander Mc Lennan Ecossais (nommé Le cochon rouge ), qui était le plus grand tueur des populations autochtones et reconnu pour cela. Il a reçu des ordres directs de José Menéndez,il était son employé ".
Le livre affirme que pour chaque Indien mort, Menendez a payé une livre, de sorte que dans la fortune atteinte par le Scot on peut même calculer le nombre d'Indiens tués et, selon les versions d'autres historiens,on pourrait estimer à plusieurs centaines, voire des milliers.
"Quand il a pris sa retraite Mc Lennan, Jose Menendez lui a donné une montre de luxe par gratitude pour tous ses services," dit-il.
L'HISTOIRE OFFICIELLE
"J'ai réussi à contacter un arrière petit-fils d'Alexander Mc Lennan, qui m'a dit qu'on n'avait pas le droit de tuer les Indiens, mais que grâce à son grand-père et Jose Menendez, aujourd'hui pas d'Indiens dans Tierra del Fuego et pas de problèmes. Et ils me dit cela en 2014 rappelle avec étonnement l'historien.
Depuis de nombreuses années l'histoire officielle avait pour but de dissimuler les crimes qui ont même été célébrés comme un sport.
En 1971, l'historien et descendant du clan, Armando Braun Menéndez,porte parole des éleveurs, a déclaré que la cause de la mort des Indiens était leurs habitudes alimentaires. "Il a souvent été observé à côté des restes d'une baleine, les corps des Indiens, arrivés en retard à la fête, victimes de leur gloutonnerie ignorante». Braun (1971: 135). Il insiste tellement sur le sujet, il écrit qu '«leur état physique était si misérable qu'ils ne pouvaient pas supporter leur propre climat"
Cette conjecture absurde, Alonso explique dans son livre, a frappé l'ethnologue suisse Jean-Christian Spahni, qui a dit: «Mes recherches autour des habitants m'ont montré que le génocide avait réellement existé et a été causé justement par les propriétaires qu'Armando Braun essaie de défendre ".
Un autre des héritiers des propriétaires immobiliers, l'écrivain préféré de Pinochet, Enrique Campos Menendez, a même exprimé ses doutes sur un possible cannibalisme des Selk'nam, et personne n'a même osé en faire mention .
L'histoire officielle de la négation du génocide est telle qu' un autre des héritiers, Eduardo Braun Menéndez, a obligé "le scientifique Alexander Lipschutz (Prix National Science 1969) à supprimer toute référence à la chasse autochtone, comme un prélude à publier ses essais dans la revue Science et recherche, qu' a dirigé le petit-fils de José Menéndez ".
Après avoir lu cet article, je retire la comparaison faite avec Larminat ... Ils n'ont pas grand chose en commun, si ce n'est l'élevage de moutons.
Traduction Google (un peu améliorée), les photos manquent .. elles sont sur l'article original.
Selon le livre, l'extermination des Selk'nam a été ordonnée par le plus grand propriétaire terrien de Magellan.
Le génocide des Indiens du sud du Chili que l'histoire officielle a essayé de cacher.
Après plusieurs années de recherche au Chili et en Argentine Patagonie, l'historien espagnol José Luis Alonso Marching publie "Menendez. Roi de Patagonie", le texte définitif sur l'objet, selon les experts sur la vérité de l'extinction des Selk'nam à Tierra del Fuego, qui était en fait commandée par José Menéndez, le grand propriétaire dans le sud du Chili, dont la famille a deux musées distincts à Punta Arenas, et qui est crédité du développement économique de la région.
L'an dernier, l'historien espagnol José Luis Alonso Marching trouve à la Bibliothèque nationale d'Espagne, le texte original "Trente ans de Tierra del Fuego" ,du salésien missionnaire grand naturaliste Alberto de Agostini. Avec ce livre entre ses mains, l'historien a constaté que dans les éditions actuelles du texte, y compris de 2013, il manque des paragraphes. Dans les textes censurés, le missionnaire était implacable: l'extinction de la population de Selk'nam dans la Patagonie chilienne et l'Argentine n'était pas le travail de sa "gourmandise ignorante», «guerre tribale» ou un produit de son "physique misérable" dictée depuis de nombreuses années dans l'histoire officielle, mais le produit d'extermination et d'expulsion ordonné par un seul homme, Jose Menendez, le grand propriétaire terrien de la pointe sud du Chili.
"Explorateurs, les éleveurs et les soldats n'avaient pas de scrupules pour charger les misérables Indiens, comme s'il s'agissait d'animaux ou jeu», lit-on des paragraphes censurés (De Agostini, 1929: 244).
Cette constatation ainsi que d'autres témoignages importants sont contenus dans le livre "Menendez. Roi de Patagonie" (Editorial Catalogne), récemment lancé au Chili et qui, selon les historiens experts en Patagonie, comme Osvaldo Bayer, serait "le livre définitif sur la vérité de ce qui a eu lieu dans le sud du Chili et de l'Argentine."
"Il y avait deux choses qui m'ont frappé dans la recherche: le génocide de tout un peuple (de Selk'nam) au XXe siècle et le destin tragique des travailleurs (également massacrés) qui travaillent dans ces chambres», dit Alonso Marching presque au début de la conversation avec Culture + Ville , ce qui explique sans euphémisme la nature de la responsabilité pénale de celui qui était aussi le grand-père de Enrique Campos Menéndez , écrivain et éditeur des ordres militaires du coup d'Etat de Pinochet.
CENSURE
La censure dans le texte de De Agostini, dit Alonso Défiler, a été plus une auto-censure que les religieux ont appliqué à leurs livres après que la congrégation a été pressée par la puissance de Menendez de changer l'histoire, et de blanchir l'abattage du plus grand latifundista du sud du Chili, qui accumula une des plus grosses fortunes d'Amérique latine avec le commerce de la laine.
"Les premiers salésiens n'ont pas nié les massacres, les premiers, Faganno et De Agostini, étaient des gens qui étaient sur le terrain, qui ont construit des missions à partir de zéro, et publié dans leurs revues comment ont été exterminés les Indiens. Il arrive que, après il y avait un changement dans l'historiographie des salésiens. Ceux qui viennent après sont déjà soumis à la puissance économique de Menéndez, alors que l'histoire de la colonisation est réécrite, et il maintient que les Indiens ont tout simplement disparu "sans intervention d'éleveurs", a déclaré Alonso.
La motivation pour étudier le rôle de Menendez et ses descendants au Chili est né presque par hasard. Un jour,il se promène dans le Musée des Asturies à Buenos Aires, et trouve un buste de José Menendez. Il n'a jamais entendu un mot sur lui, même si il est historien espagnol. Dans sa ville natale, Alonso n'a pas trouvé de rue qui porte son nom, mais une école, fondée au début du siècle dernier, c'était la façon pour les «Indiens» (nom pour les colons européens venus en Amérique) de redonner un peu de leur fortune gagnée dans leurs aventures.
"Plus de 350 écoles ont été construites dans les Asturies, dans les premières décennies du XXe siècle, et parmi elles, celle de José Menéndez et Miranda qui porte son nom,» dit Alonso, soulignant ainsi le point d'une histoire marquée au départ par la cruauté et le mensonge.
MENENDEZ EMPIRE
Dans la région de Magallanes, Punta Arenas spécifiquement, les demeures de la famille Menendez sont conservées comme des musées, la réalisation, à travers leur faste, de l'âge d'or de la région de Magellan.
Le livre explique que Menendez, après un court séjour à Cuba, est arrivé dans notre pays en 1868,et reçut peu de temps après des milliers d'hectares comme un avantage du gouvernement chilien pour la colonisation dans le sud. L'idée était d'apporter le développement économique dans la région et d'établir des réserves indigènes. Dans ces années Mauricio Braun, un autre immigrant, avait également reçu des milliers d'acres, comme Julius Popper en Argentine.
Alonso Marching note que, dans le cadre d'un investissement important, les familles Menendez et Braun sont réunies par le mariage de leurs enfants, et des terres Popper, après une mort étrange d'un empoisonnement présumé, sont affectées à Menendez, transformant ce dernier en maître de toute la Patagonie chilienne et argentine à travers la Terre de Feu.
L'empire économique auquel sont venus s'ajouter banques et transport, le commerce provient de la laine de mouton vendue à l'Angleterre en échange de la livre sterling. L'insertion des moutons dans la région entraîne le déplacement du guanaco, animal qui a habité ces régions, et selon le livre, est la source de l'un des plus grands massacres des communautés autochtones et avec tout le pouvoir éditorial de ces années-là pour couvrir le génocide.
L'EXTERMINATION DE LA SELK'NAM
"Lorsque nous avons commencé à déplacer les moutons parce que tout la richesse des dynasties économiques a été basé sur le bétail de la laine», dit l'historien, "a commencé le besoin de plus de terres nécessaires pour finalement s'installer dans le territoire des Selk'nam» .
Lorsqu'il est installé dans la région, la terre est divisée par des barbelés, le guanaco se voit cantonné dans des terres plus hautes.
"Une fois que le guanaco disparaît les Selk'nam commencent à mourir de faim. Quand ils se rendent compte de l'apparition de la brebis, ils commencent à se nourrir de cet animal et considèrent cela comme quelque chose de tout à fait naturel, ne sachant pas vraiment comment ces moutons y ont apparu, et ne connaissant pas le concept de propriété », explique l'historien.
«Quand les Selk'nam commencent à attaquer les moutons, Jose Menendez donne l'ordre de les tuer. Ils le font d'abord en les faisant disparaître pour les exterminer, puis la chasse des femmes et des enfants se produit, la chasse, pour les exhiber dans des lieux publics », dit Alonso, qui affirme que c'est longtemps après l'exposition des populations indigènes comme des éléments de cirque, dans ce qu'on appelle« zoos humains ».
La famille Menendez, en particulier José Menéndez -remarque l'historien- était les instigateurs du massacre. "José Menéndez a commencé par prendre comme contremaître et administrateur un Alexander Mc Lennan Ecossais (nommé Le cochon rouge ), qui était le plus grand tueur des populations autochtones et reconnu pour cela. Il a reçu des ordres directs de José Menéndez,il était son employé ".
Le livre affirme que pour chaque Indien mort, Menendez a payé une livre, de sorte que dans la fortune atteinte par le Scot on peut même calculer le nombre d'Indiens tués et, selon les versions d'autres historiens,on pourrait estimer à plusieurs centaines, voire des milliers.
"Quand il a pris sa retraite Mc Lennan, Jose Menendez lui a donné une montre de luxe par gratitude pour tous ses services," dit-il.
L'HISTOIRE OFFICIELLE
"J'ai réussi à contacter un arrière petit-fils d'Alexander Mc Lennan, qui m'a dit qu'on n'avait pas le droit de tuer les Indiens, mais que grâce à son grand-père et Jose Menendez, aujourd'hui pas d'Indiens dans Tierra del Fuego et pas de problèmes. Et ils me dit cela en 2014 rappelle avec étonnement l'historien.
Depuis de nombreuses années l'histoire officielle avait pour but de dissimuler les crimes qui ont même été célébrés comme un sport.
En 1971, l'historien et descendant du clan, Armando Braun Menéndez,porte parole des éleveurs, a déclaré que la cause de la mort des Indiens était leurs habitudes alimentaires. "Il a souvent été observé à côté des restes d'une baleine, les corps des Indiens, arrivés en retard à la fête, victimes de leur gloutonnerie ignorante». Braun (1971: 135). Il insiste tellement sur le sujet, il écrit qu '«leur état physique était si misérable qu'ils ne pouvaient pas supporter leur propre climat"
Cette conjecture absurde, Alonso explique dans son livre, a frappé l'ethnologue suisse Jean-Christian Spahni, qui a dit: «Mes recherches autour des habitants m'ont montré que le génocide avait réellement existé et a été causé justement par les propriétaires qu'Armando Braun essaie de défendre ".
Un autre des héritiers des propriétaires immobiliers, l'écrivain préféré de Pinochet, Enrique Campos Menendez, a même exprimé ses doutes sur un possible cannibalisme des Selk'nam, et personne n'a même osé en faire mention .
L'histoire officielle de la négation du génocide est telle qu' un autre des héritiers, Eduardo Braun Menéndez, a obligé "le scientifique Alexander Lipschutz (Prix National Science 1969) à supprimer toute référence à la chasse autochtone, comme un prélude à publier ses essais dans la revue Science et recherche, qu' a dirigé le petit-fils de José Menéndez ".
Après avoir lu cet article, je retire la comparaison faite avec Larminat ... Ils n'ont pas grand chose en commun, si ce n'est l'élevage de moutons.
mumfly- Commandeur de l'Etoile du Sud
- Nombre de messages : 295
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Localisation : Rouergue (Bozouls)
Date d'inscription : 09/05/2012
Re: Don José Menéndez y Menéndez, “el Rey de la Patagonia”
Merci Mumfly pour toutes ces informations très intéressantes qui précisent le portrait de ce sinistre individu visiblement adulé au vu de toutes les plaques sur "sa tombe". Sa tombe est un véritable monument mais il y en a beaucoup d'autres dans le cimetière
J'ai cependant quelques regrets d'avoir publié cette photo avec celle de José EMPERAIRE, un autre José dont la modeste tombe est proche de celle de Menendez.
Il a élevé des moutons mais aussi créé une compagnie de transports maritimes...
Quant à la tombe vénérée de l'INDIECITO, elle est bien loin de là paraissant reléguée au bout du cimetière...
Il a élevé des moutons mais aussi créé une compagnie de transports maritimes...
J'ai cependant quelques regrets d'avoir publié cette photo avec celle de José EMPERAIRE, un autre José dont la modeste tombe est proche de celle de Menendez.
Il a élevé des moutons mais aussi créé une compagnie de transports maritimes...
Quant à la tombe vénérée de l'INDIECITO, elle est bien loin de là paraissant reléguée au bout du cimetière...
Il a élevé des moutons mais aussi créé une compagnie de transports maritimes...
Nous devons aller faire un petit tour dans les Asturies (où est née Lita) et nous avons prévu de passer dans le village de naissance de Jose MENENDEZ, Santo Domingo de Miranda non loin d'Avilés...
Qu'y trouvera t'on, quelqu'un pourra t'il nous raconter quelque chose à son sujet ? Réponse au début du mois de novembre prochain.
Qu'y trouvera t'on, quelqu'un pourra t'il nous raconter quelque chose à son sujet ? Réponse au début du mois de novembre prochain.
Dernière édition par Williwaw le Ven 8 Sep - 7:12, édité 1 fois
Chronique patagonne des Asturies...
Des nouvelles patagonnes… des Asturies
Au fin fond de la Patagonie, à Punta Arenas, une plaque apposée sur une maison ou plutôt un palais nous avait interpellé..
Jose MENEDEZ, el Rey de la Patagonia... Y-avait-il deux rois de Patagonie ?
Punta Arenas (Palacio de Jose MENENDEZ)
Nous sommes allés à Miranda, un petit village non loin d'AVILES dans les Asturies, devenu un "barrio", aujourd'hui un quartier d'AVILES où est né Jose MENENDEZ MENENDEZ...le GPS indiquait une place Jose MENENDEZ, "endroit inaccessible" et une rue Pedro MENENDEZ...(mais c'est une autre histoire vers les années 1500 en Floride...avec un massacre de Huguenots)
Le premier jour, il pleuvait à seaux ! Nous avons renoncé.
Nous sommes revenus deux jours plus tard et la place José MENENDEZ était vide ... comme la place rouge de Nathalie et Gilbert ;-) .
Déserte et un peu sinistre, elle est cernée de bâtiments d’habitations en briques.
La place Jose MENENDEZ
Curieusement, il y avait quand même un bar animé où nous pourrions peut-être savoir quelle histoire patagonne était encore dans les mémoires...
Pas grand-chose et même rien du tout !
Une gentille dame nous accompagna à pied à l'Eglise à plus d'un kilomètre pour rencontrer Monsieur le Curé … Monsieur Manuel Jose FEITO ALVAREZ
Nous avons passés une grande partie de notre après-midi avec cet homme de quatre-vingt ans, curé à la retraite, chaleureux, érudit, cultivé et charmant. Il a passé cinquante ans de sa vie dans cette très belle église. Il a fait de nombreux aménagements. Il était aussi enseignant et a écrit des livres.
Il connait l’histoire (très officielle) des MENEDEZ de Miranda mais aussi a entendu parler « del Rey francés »…
Les MENEDEZ comptent au moins un millier de descendants et font une fête chaque année à Miranda.
Un « étudiant » est passé le voir pour écrire un livre sur Jose MENENDEZ et lui a parlé des indiens... en a-t'il tué ou fait tuer... il ne peut pas le dire, car ici, J. MENENEZ est le bienfaiteur, symbole de la réussite d’Asturiens ayant émigré vers les Amériques.
Il nous a accompagné jusqu’à la demeure natale de J. MENENDEZ, une petite maison blanche bien entretenue, en passant par feu le cinéma « Patagonia » et l’école où une plaque est apposée.
La maison natale de Jose MENENDEZ
La plaque sur la maison
Feu le cinéma "Patagonia"
La plaque de l'école
L'école n'est plus ce qu'elle était ???
La maison de feu J. MENENDEZ s’est vue modifier et une entrée de garage a été percée sur le côté…
Les pierres de la porte d’origine ont permis à M. Le curé de bâtir l’entrée d’une petite chapelle par laquelle on accède sur le côté à l’église.
Dans cette chapelle, une croix, la branche d’un chêne qui trônait au milieu du village, un petit autel et un vitrail. Il a inséré dans cette grosse branche une disquette informatique (les grandes qui n’existent plus) avec les noms des personnes nées à Miranda. La table du petit autel contigu, recense sur une disquette les décédés du village. La porte d’accès à l’église à deux battants est magnifique avec la peinture d’un pèlerin, s’ouvrant sur les deux battants d'une porte en bois sculpté, le triptyque représentant la cène et encore deux autres peintures sur les deux battants donnant accès à l’église..
Peinture sur les battants de la porte de la chapelleUne croix en pierre a été récupérée à la croisée de chemins. Pour Monsieur le curé, le croisement des chemins représentait la rencontre des esprits et étaient marqués par un petit tas de pierres... que l'église a remplacé par une croix...
Il nous a aussi parlé de la voûte droite de l'église qui était moins haute que la gauche...dans un livre sur les templiers, les maçons tailleurs de pierre procédaient ainsi car le pied droit du Christ en croix est plus bas que le gauche ...
Monsieur le curé a aussi fait graver des carrés "magiques" de lettres ... qui peuvent se lire dans tous les sens...
Il a aussi fait graver le palindrome latin "SATOR AREPO TENET OPERA ROTAS" du carré SATOR, le carré magique de Pompéi.
Pour plus d'informations voir ... Wikipedia Le carré magique de Pompéi
Un peu d'ésotérisme et de mystère....
Une visite très intéressante et si vous passez par-là, rendez-visite à M. le curé qui a écrit aussi des livres... n'hésitez pas à frapper à sa porte...
Il nous en a offert et dédicacé deux, l’un sur son église et l‘autre sur l’un de ses voyages en Burundi en 1979.
Monsieur le curé est aussi moderne, il a fait un site sur son église et son village… Miranda, un village et son église
Avant notre départ, nous avons pris possession des lieux au nom d’Orélie –Antoine 1er, le seul et vrai roi de Patagonie.
Cependant, il faut bien reconnaître que José MENENDEZ est « un pionero » volontaire et bien trempé. Il a bien réussi dans les affaires en particulier dans l’élevage des moutons, mais peut-être au détriment des habitants d’origine, les Onas ou Selknams, aujourd’hui tous disparus.
Quelques photos supplémentaires sur notre blog Blog de voyages
Jose MENEDEZ, el Rey de la Patagonia... Y-avait-il deux rois de Patagonie ?
Punta Arenas (Palacio de Jose MENENDEZ)
Nous sommes allés à Miranda, un petit village non loin d'AVILES dans les Asturies, devenu un "barrio", aujourd'hui un quartier d'AVILES où est né Jose MENENDEZ MENENDEZ...le GPS indiquait une place Jose MENENDEZ, "endroit inaccessible" et une rue Pedro MENENDEZ...(mais c'est une autre histoire vers les années 1500 en Floride...avec un massacre de Huguenots)
Le premier jour, il pleuvait à seaux ! Nous avons renoncé.
Nous sommes revenus deux jours plus tard et la place José MENENDEZ était vide ... comme la place rouge de Nathalie et Gilbert ;-) .
Déserte et un peu sinistre, elle est cernée de bâtiments d’habitations en briques.
La place Jose MENENDEZ
Curieusement, il y avait quand même un bar animé où nous pourrions peut-être savoir quelle histoire patagonne était encore dans les mémoires...
Pas grand-chose et même rien du tout !
Une gentille dame nous accompagna à pied à l'Eglise à plus d'un kilomètre pour rencontrer Monsieur le Curé … Monsieur Manuel Jose FEITO ALVAREZ
Nous avons passés une grande partie de notre après-midi avec cet homme de quatre-vingt ans, curé à la retraite, chaleureux, érudit, cultivé et charmant. Il a passé cinquante ans de sa vie dans cette très belle église. Il a fait de nombreux aménagements. Il était aussi enseignant et a écrit des livres.
Il connait l’histoire (très officielle) des MENEDEZ de Miranda mais aussi a entendu parler « del Rey francés »…
Les MENEDEZ comptent au moins un millier de descendants et font une fête chaque année à Miranda.
Un « étudiant » est passé le voir pour écrire un livre sur Jose MENENDEZ et lui a parlé des indiens... en a-t'il tué ou fait tuer... il ne peut pas le dire, car ici, J. MENENEZ est le bienfaiteur, symbole de la réussite d’Asturiens ayant émigré vers les Amériques.
Il nous a accompagné jusqu’à la demeure natale de J. MENENDEZ, une petite maison blanche bien entretenue, en passant par feu le cinéma « Patagonia » et l’école où une plaque est apposée.
La maison natale de Jose MENENDEZ
La plaque sur la maison
Feu le cinéma "Patagonia"
La plaque de l'école
L'école n'est plus ce qu'elle était ???
La maison de feu J. MENENDEZ s’est vue modifier et une entrée de garage a été percée sur le côté…
Les pierres de la porte d’origine ont permis à M. Le curé de bâtir l’entrée d’une petite chapelle par laquelle on accède sur le côté à l’église.
Dans cette chapelle, une croix, la branche d’un chêne qui trônait au milieu du village, un petit autel et un vitrail. Il a inséré dans cette grosse branche une disquette informatique (les grandes qui n’existent plus) avec les noms des personnes nées à Miranda. La table du petit autel contigu, recense sur une disquette les décédés du village. La porte d’accès à l’église à deux battants est magnifique avec la peinture d’un pèlerin, s’ouvrant sur les deux battants d'une porte en bois sculpté, le triptyque représentant la cène et encore deux autres peintures sur les deux battants donnant accès à l’église..
Peinture sur les battants de la porte de la chapelle
Il nous a aussi parlé de la voûte droite de l'église qui était moins haute que la gauche...dans un livre sur les templiers, les maçons tailleurs de pierre procédaient ainsi car le pied droit du Christ en croix est plus bas que le gauche ...
Monsieur le curé a aussi fait graver des carrés "magiques" de lettres ... qui peuvent se lire dans tous les sens...
Il a aussi fait graver le palindrome latin "SATOR AREPO TENET OPERA ROTAS" du carré SATOR, le carré magique de Pompéi.
Pour plus d'informations voir ... Wikipedia Le carré magique de Pompéi
Un peu d'ésotérisme et de mystère....
Une visite très intéressante et si vous passez par-là, rendez-visite à M. le curé qui a écrit aussi des livres... n'hésitez pas à frapper à sa porte...
Il nous en a offert et dédicacé deux, l’un sur son église et l‘autre sur l’un de ses voyages en Burundi en 1979.
Monsieur le curé est aussi moderne, il a fait un site sur son église et son village… Miranda, un village et son église
Avant notre départ, nous avons pris possession des lieux au nom d’Orélie –Antoine 1er, le seul et vrai roi de Patagonie.
Cependant, il faut bien reconnaître que José MENENDEZ est « un pionero » volontaire et bien trempé. Il a bien réussi dans les affaires en particulier dans l’élevage des moutons, mais peut-être au détriment des habitants d’origine, les Onas ou Selknams, aujourd’hui tous disparus.
Quelques photos supplémentaires sur notre blog Blog de voyages
Dernière édition par Williwaw le Jeu 16 Oct - 11:23, édité 2 fois
Re: Don José Menéndez y Menéndez, “el Rey de la Patagonia”
Super reportage ! Merci beaucoup
Clémence- Officier de la Couronne d'Acier
- Nombre de messages : 2298
Age : 53
Localisation : Amiens
Date d'inscription : 27/04/2008
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