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Hommage d'Alexandra Scheyer: JEAN RASPAIL : " PATAGONIE, L'ÎLE ENCHANTEE DE TRAPALANDA
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Hommage d'Alexandra Scheyer: JEAN RASPAIL : " PATAGONIE, L'ÎLE ENCHANTEE DE TRAPALANDA
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" Je suis allé voir là-bas si mes rêves y étaient ".
C'est l'épitaphe que l'un de ses amis, l'écrivain Sylvain Tesson souhaite voir gravée sur la tombe du voyageur, explorateur, écrivain et poète Jean Raspail, consul d'une Patagonie imaginaire mais réelle dans cet imaginaire et qui était pour Jean Raspail, parti vers d'autres rivages depuis peu, une patrie de rechange. Avec lui a disparu aussi une certaine conception du voyage et de la littérature où il se consolait en contemplant une époque qu'il n'aimait pas et qu'il dénonçait en ces termes, " Qu'est-ce qui va pousser plus tard sur les ruines d'une époque qui est en train de se désagréger ? " Certains l'ont beaucoup critiqué à cause de son livre " Le Camp des Saints " en dénonçant son racisme alors qu'il ne faisait, lui qui a défendu toute sa vie les peuples Amérindiens, qu'avertir le monde d'une prémonition. Il était d'une autre vision, d'un autre temps, celui des tenues élégantes, de la courtoisie, des légendes, des terroirs, de la chevalerie et de la royauté, seule capable d'après lui, de montrer un chemin au monde surtout quand il est en désarroi pour ne pas dire en état de chaos. Il pensait que la civilisation du monde occidental risquait de disparaître dans quelques décennies, encore une vision, une prémonition ? Alors, héraut des causes perdues, " il veillait aux frontières du passé ", proclamait que " Quand on représente une cause presque perdue, il faut sonner de la trompette, sauter sur son cheval et tenter une dernière sortie, faute de quoi l'on meurt de vieillesse triste au fond de la forteresse oubliée que personne n'assiège plus parce que la vie s'en est allée ailleurs. " Les jours de tristesse et de déception, le refuge c'était la Patagonie, " un ailleurs, un coin d'âme caché, un coin de coeur inexprimé. Un rêve, un regret, un pied de nez. Ce peut-être un refuge secret, une seconde patrie pour les mauvais jours, un refus de conformité... " Jean Raspail avait choisi ce coin du monde perdu, dont certaines parties sont encore ignorées des hommes, pour en faire dans sa pensée la même terre de refuge que celle de Bruce Chatwin dans son livre, " Patagonie ". Une terre où " les extravagants, les révoltés, les déclassés, les Indiens et les Ecossais, les Juifs, les Russes, les Boers, les Mormons et même Butch Cassidy " peuvent se lover comme dans la matrice des premiers matins du monde. Un pays où l'on peut se déclarer, Roi, comme Antoine de Tounens. La Patagonie, c'est le pays où se seraient réfugiées les dernières licornes, où des grottes conservent sur leurs parois des marques de doigts vieilles de plus de 9000 ans, un lieu secret où se trouve un lac qui abrite une créature préhistorique, c'est aussi le pays de " La Province du dernier espoir " (Torres del Paine), celui où vit encore le - Yoshill - une créature ancêtre de l'homme à la chevelure d'un vert jaunâtre et couverte de lichen, et surtout, la Patagonie serait l'abri d'une cité invisible interdite aux humains, " la Cité enchantée des Césars " ou - Trapalanda - perdue dans les Andes au bord d'un lac situé entre le Chili et l'Argentine. Elle serait cachée derrière une barrière de nuages ce qui la rend introuvable et protégée par des rivières et des obstacles qui éloignent les curieux, perchée en forteresse sur un volcan. Elle serait habitée par de grands hommes blancs et recèlerait des richesses minérales, végétales et animales infinies. Dans cette ville, personne ne naît ni ne meurt. C'est la ville de l'immortalité. Cette légende court depuis 1526 et elle rapporte que cette ville restera cachée jusqu'à la fin des temps. On ne peut y pénétrer que si l'on y est convié... " Pêcheur de Lune ", Jean Raspail a écrit, " Une vague est morte sur nos rives matérielles. Sans bruit, sans force, car elle venait de très loin. Je l'ai prise dans le creux de ma main. Puis elle m'a échappé et il n'en restait rien. " Un voyageur, c'est d'abord un rêveur. Nous vous souhaitons, là où vous êtes, peut-être pris par la main et emmené dans la cité fabuleuse de Trapalanda, de rencontrer des êtres et des rêves merveilleux, Monsieur le consul de Patagonie.
" Je suis allé voir là-bas si mes rêves y étaient ".
C'est l'épitaphe que l'un de ses amis, l'écrivain Sylvain Tesson souhaite voir gravée sur la tombe du voyageur, explorateur, écrivain et poète Jean Raspail, consul d'une Patagonie imaginaire mais réelle dans cet imaginaire et qui était pour Jean Raspail, parti vers d'autres rivages depuis peu, une patrie de rechange. Avec lui a disparu aussi une certaine conception du voyage et de la littérature où il se consolait en contemplant une époque qu'il n'aimait pas et qu'il dénonçait en ces termes, " Qu'est-ce qui va pousser plus tard sur les ruines d'une époque qui est en train de se désagréger ? " Certains l'ont beaucoup critiqué à cause de son livre " Le Camp des Saints " en dénonçant son racisme alors qu'il ne faisait, lui qui a défendu toute sa vie les peuples Amérindiens, qu'avertir le monde d'une prémonition. Il était d'une autre vision, d'un autre temps, celui des tenues élégantes, de la courtoisie, des légendes, des terroirs, de la chevalerie et de la royauté, seule capable d'après lui, de montrer un chemin au monde surtout quand il est en désarroi pour ne pas dire en état de chaos. Il pensait que la civilisation du monde occidental risquait de disparaître dans quelques décennies, encore une vision, une prémonition ? Alors, héraut des causes perdues, " il veillait aux frontières du passé ", proclamait que " Quand on représente une cause presque perdue, il faut sonner de la trompette, sauter sur son cheval et tenter une dernière sortie, faute de quoi l'on meurt de vieillesse triste au fond de la forteresse oubliée que personne n'assiège plus parce que la vie s'en est allée ailleurs. " Les jours de tristesse et de déception, le refuge c'était la Patagonie, " un ailleurs, un coin d'âme caché, un coin de coeur inexprimé. Un rêve, un regret, un pied de nez. Ce peut-être un refuge secret, une seconde patrie pour les mauvais jours, un refus de conformité... " Jean Raspail avait choisi ce coin du monde perdu, dont certaines parties sont encore ignorées des hommes, pour en faire dans sa pensée la même terre de refuge que celle de Bruce Chatwin dans son livre, " Patagonie ". Une terre où " les extravagants, les révoltés, les déclassés, les Indiens et les Ecossais, les Juifs, les Russes, les Boers, les Mormons et même Butch Cassidy " peuvent se lover comme dans la matrice des premiers matins du monde. Un pays où l'on peut se déclarer, Roi, comme Antoine de Tounens. La Patagonie, c'est le pays où se seraient réfugiées les dernières licornes, où des grottes conservent sur leurs parois des marques de doigts vieilles de plus de 9000 ans, un lieu secret où se trouve un lac qui abrite une créature préhistorique, c'est aussi le pays de " La Province du dernier espoir " (Torres del Paine), celui où vit encore le - Yoshill - une créature ancêtre de l'homme à la chevelure d'un vert jaunâtre et couverte de lichen, et surtout, la Patagonie serait l'abri d'une cité invisible interdite aux humains, " la Cité enchantée des Césars " ou - Trapalanda - perdue dans les Andes au bord d'un lac situé entre le Chili et l'Argentine. Elle serait cachée derrière une barrière de nuages ce qui la rend introuvable et protégée par des rivières et des obstacles qui éloignent les curieux, perchée en forteresse sur un volcan. Elle serait habitée par de grands hommes blancs et recèlerait des richesses minérales, végétales et animales infinies. Dans cette ville, personne ne naît ni ne meurt. C'est la ville de l'immortalité. Cette légende court depuis 1526 et elle rapporte que cette ville restera cachée jusqu'à la fin des temps. On ne peut y pénétrer que si l'on y est convié... " Pêcheur de Lune ", Jean Raspail a écrit, " Une vague est morte sur nos rives matérielles. Sans bruit, sans force, car elle venait de très loin. Je l'ai prise dans le creux de ma main. Puis elle m'a échappé et il n'en restait rien. " Un voyageur, c'est d'abord un rêveur. Nous vous souhaitons, là où vous êtes, peut-être pris par la main et emmené dans la cité fabuleuse de Trapalanda, de rencontrer des êtres et des rêves merveilleux, Monsieur le consul de Patagonie.
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