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Hurrah Zara
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Re: Hurrah Zara
Dans son dernier roman, Amélie Nothomb, un auteur que j'aime bien, mène une réflexion sur l'art épistolaire et remarque : "Pourquoi les individus seraient-ils forcément plus vrais quand on les a en face de soi ? Pourquoi leur vérité n'apparaîtrait-elle pas mieux, ou tout simplement différemment, dans l'épître ?"
D'une certaine manière, la vérité de votre Pikkendorff de père était davantage celle de ses lettres : là, il était vraiment lui.
Peut-être...
D'une certaine manière, la vérité de votre Pikkendorff de père était davantage celle de ses lettres : là, il était vraiment lui.
Peut-être...
Clémence- Officier de la Couronne d'Acier
- Nombre de messages : 2298
Age : 53
Localisation : Amiens
Date d'inscription : 27/04/2008
Re: Hurrah Zara
Oui, je crois qu'il n'y a pas de dualité, nous sommes un tout ! On ne se cache pas d'un coté et on "est" de l'autre...même s'il est vrai que l'on peut avoir plusieurs facettes, mais nous ne sommes qu'une entité !
Je crois que l'on peut-être un raté si à un moment donné on n'assume pas les responsabilités que l'on s'est choisies à travers le mariage ou la naissance de ses enfants, tout le reste dans la vie à finalement peu d'importance, ce n'est pas le poste ou la rémunération qui nous définissent en tant que personne.
Je crois que l'idéal Patagon que nous avons s'élève un peu au dessus de ces contingences et certainement très au dessus des notions d'aujourd'hui, être à la mode, être tendance, être vu...
Etre nous même et s'accepter tel que nous sommes est déjà un beau challenge, c'est certainement aussi le plus grand.
Et puis aimer les autres, éviter de juger, ne pas paraitre mais être et se sentir plein d'empathie pour son prochain, vouloir vraiment et simplement découvrir l'autre en acceptant nos différences qui sont autant de richesses... Etre Patagon quoi !
FFB
Désolé pour les fautes je ne relis pas !
Je crois que l'on peut-être un raté si à un moment donné on n'assume pas les responsabilités que l'on s'est choisies à travers le mariage ou la naissance de ses enfants, tout le reste dans la vie à finalement peu d'importance, ce n'est pas le poste ou la rémunération qui nous définissent en tant que personne.
Je crois que l'idéal Patagon que nous avons s'élève un peu au dessus de ces contingences et certainement très au dessus des notions d'aujourd'hui, être à la mode, être tendance, être vu...
Etre nous même et s'accepter tel que nous sommes est déjà un beau challenge, c'est certainement aussi le plus grand.
Et puis aimer les autres, éviter de juger, ne pas paraitre mais être et se sentir plein d'empathie pour son prochain, vouloir vraiment et simplement découvrir l'autre en acceptant nos différences qui sont autant de richesses... Etre Patagon quoi !
FFB
Désolé pour les fautes je ne relis pas !
FFB- "Non, rien de rien..."
- Nombre de messages : 516
Age : 54
Localisation : On dirait qu'y a quelqu'un au fond de la grotte
Date d'inscription : 28/03/2008
À Clémence et Carmen
Clémence a écrit:Chère Carmen,
n'ayez crainte, je n'ai pas l'impression de lire des épanchements sans fin en prenant connaissance de votre message.
Votre père, je crois que d'autres en conviendront avec moi, me paraît avoir été un fameux patagon ! Comme pour Frédéric, avec lequel vous avez raison de faire le rapprochement, il a su magnifier sa vie décevante en lui donnant le panache d'une vie rêvée. C'est la grandeur de l'Homme que de savoir se dépasser, par quel que moyen que ce soit, et parfois les rêves conduisent à réaliser de belles choses. Il a fait rêver l'enfant que vous étiez, et en cela vous a fait un magnifique cadeau. Son talent de conteur vous a permis de le rejoindre dans son royaume imaginaire, cette vie parallèle qui peut avoir autant sinon plus d'influence sur nous que la vie réelle.
Votre papa était un patagon, c'est sûr ! Bienvenue parmi nous et merci pour ces passages de l'histoire pleins de pittoresque et de panache !
Ah ! le rêve !
Le rêve, c'est la jeunesse de l'esprit. Quand on ne rêve plus et qu'on ne fait que se souvenir, c'est qu'alors on est vieux.
Hauteribes- Officier de l'Etoile du Sud
- Nombre de messages : 59
Age : 80
Localisation : Comté de Nice
Date d'inscription : 03/09/2010
Re: Hurrah Zara
Chère Carmen,
Vous nous livrez une bien belle geste patagone dont je crois, il ne faut rien regretter.
Quel patagon ne rêve pas de chevauchées dans la pampa, de charges héroïques au son du clairon contre la médiocrité d'un monde éteint, d'actions d'éclats plein du panache de l'inutile ? Nous sommes tous des rêveurs, c'est là notre richesse.
Pour certains, simple étincelle de joie dans la grisaille du quotidien, pour d'autres refuge face à une vie ne répondant pas totalement à leurs attentes, la Patagonie, c'est tout cela et bien d'autre chose encore.
Dans l'histoire de votre papa, un aspect particulier me frappe. Si l'Histoire donne des racines qui permettent de grandir, elle peut aussi parfois être un poids écrasant. Belle leçon à retenir vis à vis de ce que nous transmettons à nos propres enfants.
Vous nous livrez une bien belle geste patagone dont je crois, il ne faut rien regretter.
Quel patagon ne rêve pas de chevauchées dans la pampa, de charges héroïques au son du clairon contre la médiocrité d'un monde éteint, d'actions d'éclats plein du panache de l'inutile ? Nous sommes tous des rêveurs, c'est là notre richesse.
Pour certains, simple étincelle de joie dans la grisaille du quotidien, pour d'autres refuge face à une vie ne répondant pas totalement à leurs attentes, la Patagonie, c'est tout cela et bien d'autre chose encore.
Dans l'histoire de votre papa, un aspect particulier me frappe. Si l'Histoire donne des racines qui permettent de grandir, elle peut aussi parfois être un poids écrasant. Belle leçon à retenir vis à vis de ce que nous transmettons à nos propres enfants.
Re: Hurrah Zara
J’ai relu l’ensemble des messages de Carmen qui, hormis quelques courtes interventions distrayantes sur les sujets du jour, forment une longue lettre belle et dérangeante. Elle méritait une réponse. Voici la mienne :
LETTRE OUVERTE A CARMEN DE PATAGONES
Chère Carmen,
Le deuil et l’amertume ne sont pas toujours de bons conseillers en écriture. Mais vous écrivez bien. Et pourtant vous n’avez pas atteint votre objectif.
Celui-ci est clairement indiqué dans votre court message intermédiaire : « La vie aux côtés d'un Frédéric de Pikkendorff est dure. Je vais essayer de le dire. »
Et vous l’avez dit. Vous espériez une approbation. Or personne n’a pris la peine de taper un message qui aille dans votre sens. Alors je le fais volontiers.
Oui, il est dur de vivre avec un Patagon du modèle Frédéric de Pikkendorff. Difficile de défendre un homme qui ne vous aurait pas permis d’étudier par pure fanfaronnade (et on imagine ensuite ses autres forfanteries)…
Non, personne n’est dupe de ces Patagons à la manque, pas même eux-mêmes, puisqu’ils s’isolent autant qu’ils sont isolés. Dure épreuve pour vous que ses funérailles sans public, comme en témoigne aussi Hurrah Zara ! En effet, les « descendants paumés des grandes familles », « même pas pittoresques… », pour reprendre vos formules justes, n’intéressent pas grand-monde. On les imagine plus volontiers à la cour du prétentieux qui se prétend héritier de la couronne d’Orllie-Antoine, que chez nous autour de Jean Raspail.
Vous avez eu raison de nous le rappeler. Cependant, si mes camarades et moi n’avons pas fait immédiatement chorus avec vous, c’est pour plusieurs raisons – mais croyez-moi, dans ce qui va suivre je ne vous fait aucun reproche :
Entre le moment où l’on donne des nouvelles des proches au présent, et le moment où on les évoque au passé, il y a un temps confus durant lequel on ne sait pas s’exprimer. Vous nous annoncez d’emblée que votre père est mort il y a à peine deux mois, vous éprouvez déjà le besoin de nous dire que vous en avez gros sur la patate, alors nous, que voulez-vous, nous vous comprenons, mais nous sommes embarrassés.
Ensuite, vous décrivez le jeu de votre Patagon de père en des termes sévères : « Mélanges de vrai et de faux, d’une certaine culture et d’imposture, ces subterfuges… » Ah, c’est de la provoc involontaire ! Le dédoublement patagon, le dépassement de soi dans le rêve, dans l’écriture, dans l’Histoire, dans l’érudition, dans notre drapeau et nos prises de châteaux forts, ce n’est pas de l’imposture, du moins si c’est bien « joué » par des Patagons à l’esprit solide et honnête… Nous avons tenté de vous l’écrire, oubliant le vrai sujet de vos messages.
Enfin, reste à prouver que votre père était mauvais mari et mauvais père parce qu’il était un Patagon d’un mauvais modèle. Parmi les catégories d’hommes que j’admire le plus, les toreros, les cap-horniers, les gentlemen-farmers, les rugbymen, il y a plein de mauvais pères, et je n’en accable pas les toreros en général… Les manies, les caprices, les exigences d’un torero bon père, même si elles sont parfois contraignantes pour le fils, sont des fantaisies qui nous plaisent ; les mêmes chez un torero mauvais père nous irritent. Si la chance avait voulu que vous fussiez tombée sur un bon père, ses manières à la Frédéric de Pikkendorff, ses armoiries crayonnées au coin d’une table, ses objets encombrants dont l’intérêt tient plus à leur histoire qu’à leur valeur, vous auraient amusée toute votre vie. Vous ne l’auriez pas traité de raté mais d’original.
J’espère que vous n’êtes pas déçue. On a du mal à se plaindre de l’excentricité de son père dans un forum d’excentriques. A les convaincre qu’un personnage de Raspail est une nouille. Nous n’écoutons pas toujours bien. Nous perdons notre sérieux à peine après avoir été tragiques. Vous me faites penser à Alice quand elle demande son chemin au pays des merveilles.
A cette occasion, vous nous avez fait connaitre de belles figures du passé, notamment cette femme pirate, astucieusement sélectionnée par vous pour souligner le parallèle avec Hurrah Zara ! (et que vous importe alors qu’elle fût bonne ou mauvaise mère !), ou encore le tsar Boris III de Bulgarie, dont je n’avais pas entendu parler, et que les biographies que j’ai pu lire hier sur internet rendent vraiment attachant… mais (attention, Carmen, à ce dernier clin d’œil du « bonimenteur ») pas violoncelliste.
LETTRE OUVERTE A CARMEN DE PATAGONES
Chère Carmen,
Le deuil et l’amertume ne sont pas toujours de bons conseillers en écriture. Mais vous écrivez bien. Et pourtant vous n’avez pas atteint votre objectif.
Celui-ci est clairement indiqué dans votre court message intermédiaire : « La vie aux côtés d'un Frédéric de Pikkendorff est dure. Je vais essayer de le dire. »
Et vous l’avez dit. Vous espériez une approbation. Or personne n’a pris la peine de taper un message qui aille dans votre sens. Alors je le fais volontiers.
Oui, il est dur de vivre avec un Patagon du modèle Frédéric de Pikkendorff. Difficile de défendre un homme qui ne vous aurait pas permis d’étudier par pure fanfaronnade (et on imagine ensuite ses autres forfanteries)…
Non, personne n’est dupe de ces Patagons à la manque, pas même eux-mêmes, puisqu’ils s’isolent autant qu’ils sont isolés. Dure épreuve pour vous que ses funérailles sans public, comme en témoigne aussi Hurrah Zara ! En effet, les « descendants paumés des grandes familles », « même pas pittoresques… », pour reprendre vos formules justes, n’intéressent pas grand-monde. On les imagine plus volontiers à la cour du prétentieux qui se prétend héritier de la couronne d’Orllie-Antoine, que chez nous autour de Jean Raspail.
Vous avez eu raison de nous le rappeler. Cependant, si mes camarades et moi n’avons pas fait immédiatement chorus avec vous, c’est pour plusieurs raisons – mais croyez-moi, dans ce qui va suivre je ne vous fait aucun reproche :
Entre le moment où l’on donne des nouvelles des proches au présent, et le moment où on les évoque au passé, il y a un temps confus durant lequel on ne sait pas s’exprimer. Vous nous annoncez d’emblée que votre père est mort il y a à peine deux mois, vous éprouvez déjà le besoin de nous dire que vous en avez gros sur la patate, alors nous, que voulez-vous, nous vous comprenons, mais nous sommes embarrassés.
Ensuite, vous décrivez le jeu de votre Patagon de père en des termes sévères : « Mélanges de vrai et de faux, d’une certaine culture et d’imposture, ces subterfuges… » Ah, c’est de la provoc involontaire ! Le dédoublement patagon, le dépassement de soi dans le rêve, dans l’écriture, dans l’Histoire, dans l’érudition, dans notre drapeau et nos prises de châteaux forts, ce n’est pas de l’imposture, du moins si c’est bien « joué » par des Patagons à l’esprit solide et honnête… Nous avons tenté de vous l’écrire, oubliant le vrai sujet de vos messages.
Enfin, reste à prouver que votre père était mauvais mari et mauvais père parce qu’il était un Patagon d’un mauvais modèle. Parmi les catégories d’hommes que j’admire le plus, les toreros, les cap-horniers, les gentlemen-farmers, les rugbymen, il y a plein de mauvais pères, et je n’en accable pas les toreros en général… Les manies, les caprices, les exigences d’un torero bon père, même si elles sont parfois contraignantes pour le fils, sont des fantaisies qui nous plaisent ; les mêmes chez un torero mauvais père nous irritent. Si la chance avait voulu que vous fussiez tombée sur un bon père, ses manières à la Frédéric de Pikkendorff, ses armoiries crayonnées au coin d’une table, ses objets encombrants dont l’intérêt tient plus à leur histoire qu’à leur valeur, vous auraient amusée toute votre vie. Vous ne l’auriez pas traité de raté mais d’original.
J’espère que vous n’êtes pas déçue. On a du mal à se plaindre de l’excentricité de son père dans un forum d’excentriques. A les convaincre qu’un personnage de Raspail est une nouille. Nous n’écoutons pas toujours bien. Nous perdons notre sérieux à peine après avoir été tragiques. Vous me faites penser à Alice quand elle demande son chemin au pays des merveilles.
A cette occasion, vous nous avez fait connaitre de belles figures du passé, notamment cette femme pirate, astucieusement sélectionnée par vous pour souligner le parallèle avec Hurrah Zara ! (et que vous importe alors qu’elle fût bonne ou mauvaise mère !), ou encore le tsar Boris III de Bulgarie, dont je n’avais pas entendu parler, et que les biographies que j’ai pu lire hier sur internet rendent vraiment attachant… mais (attention, Carmen, à ce dernier clin d’œil du « bonimenteur ») pas violoncelliste.
jean-baptiste- Grand Cordon de l'Etoile du Sud
- Nombre de messages : 603
Age : 67
Localisation : Madrid
Date d'inscription : 28/11/2008
Re: Hurrah Zara
jean-baptiste a écrit:... le tsar Boris III de Bulgarie, dont je n’avais pas entendu parler, et que les biographies que j’ai pu lire hier sur internet rendent vraiment attachant… mais (attention, Carmen, à ce dernier clin d’œil du « bonimenteur ») pas violoncelliste. [/i]
C'est le principe royal, Jean-Baptiste, et Antoine 1er n'y aurait pas échappé.
Bien des rois ont eu
De grands confesseurs et peu de foi
Les meilleurs tailleurs et peu d'élégance
Les meilleurs cuisiniers et peu d'appétit
De grandes bibliothèques et peu de lectures
De grandes caves et peu d'ivresses
Des maitresses-canons et peu d'érections
...
De beaux violoncelles et peu d'archets
Carmen de Patagones- Sans Grade
- Nombre de messages : 25
Date d'inscription : 06/09/2010
Re: Hurrah Zara
On comprend bien maintenant pouquoi votre père a tatn insisté pour que vous lisiez Hurra Zarra. Il vous fournissait ainsi son propre mode d'emploi.
Un autre réflexion me vient : Frédérick n'existe que parce que le narrateur le raconte. Sans lui, il n'aurait été que néant et poussière parmi les milliers des milliers. De même votre père n'a peut-être eu d'existence réelle que par les belles histoires qu'il vous contait. De l'autre côté des océans vous étiez son public. Je suis sûr qu'il a mis toute son affection et tout son amour pour vous dans ces récits fantastique car ces lettres n'étaient que pour vous.
C'est son plus beau cadeau, le seul qui n'ai aucun prix : il vous a fait rêver. Peu-importe sa vie "réelle".
Un autre réflexion me vient : Frédérick n'existe que parce que le narrateur le raconte. Sans lui, il n'aurait été que néant et poussière parmi les milliers des milliers. De même votre père n'a peut-être eu d'existence réelle que par les belles histoires qu'il vous contait. De l'autre côté des océans vous étiez son public. Je suis sûr qu'il a mis toute son affection et tout son amour pour vous dans ces récits fantastique car ces lettres n'étaient que pour vous.
C'est son plus beau cadeau, le seul qui n'ai aucun prix : il vous a fait rêver. Peu-importe sa vie "réelle".
François R- Commandeur de la Constellation du Sud
- Nombre de messages : 1370
Localisation : Belgique
Date d'inscription : 23/03/2008
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