Le Camp des Saints

blaise poulossiere peut etre ! m'enfin ?

Voici ci-dessous le message que j'ai reçu ce matin de la Chancellerie (N.B.: c'est une belle offre, mais ce n'est quand même pas pour toutes les bourses....!):



Un événement : une nouvelle édition du Camp des Saints à paraître prochainement, avec un avant-propos d'une quarantaine de pages de Jean Raspail qui promet de "faire du bruit"...
Jean Raspail et notre compatriote libraire Eric Fosse vous le proposent en avant-première en édition "de luxe", un beau cadeau pour posséder dans cette nouvelle édition ce roman prophétique, tellement d'actualité...
Voir circulaire ci-dessous.
Ne tardez pas à le réserver et amitiés patagones.
François Tulli


Paris, le 5 Janvier 2011

Madame, Monsieur,


En 1973, Jean RASPAIL publiait un roman qui deviendra un phénomène d’édition en devenant la source d’un débat de société, où partisans et opposants, transcendant les clivages politiques interprèteront à l’infini les pages de ce livre.
Ce formidable roman, qui devrait comme le disait Jean COCTEAU pour d’autres textes ; « nous hérisser les cheveux de points d’interrogations », continu de faire parler de lui. Alors, l’auteur et son éditeur d’origine, Robert LAFFONT, conscients de la nécessité de poursuive le débat, ont décidé de rééditer ce texte en le complétant d’une importante préface de Jean RASPAIL écrite pour l’occasion.

L’écrivain et l’éditeur nous ont fait l’honneur à cette occasion de nous confier la diffusion d’une édition de luxe pour ce livre dont la première édition en 73 comprenait déjà quelques très rares grands papiers qui firent le bonheur de trop rares bibliophiles.

Nous avons donc le plaisir de vous proposer en priorité par souscription l’un des 80 ex sur beau papier, superbe édition de luxe.
Si vous êtes donc intéressé il convient de remplir, dès à présent, le bon ci-dessous et d’y joindre un chèque de 280 euros ( port inclus) établi à l’ordre de la librairie Fosse, le livre, publié en février, sera suivi des éditions de luxe qui elles seront adressées en mars 2011.

Faîtes vous plaisir, honorez un grand écrivain et pariez sur son entrée dans le monde de la bibliophilie en étant l’heureux propriétaire de ce qui deviendra bien vite une rareté bibliophilique.

Dans l’attente de vous lire, croyez, Madame, Monsieur, à l’expression de notre considération distinguée

Eric FOSSE



Nom :---------------------- Prénom :------------------ Adresse de livraison :------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

Nombre d’exemplaire commandé :-----------x 280 euros soit : --------------------- ( chèque à l’ordre de la librairie Eric Fosse 12 rue Puvis de Chavannes 75017 Paris)

C'est vrai que le prix est ... rare

La réédition du camp des Saints, précédée d'une préface inédite, intitulée "Big Other" (le choix de l'anglais ne doit certainement rien au hasard ni à la mode...) est annoncée pour le 03 février.
Assisterons-nous à un déferlement d'indignations de la part des bienpensants ?

Patrick D. a écrit:Assisterons-nous à un déferlement d'indignations de la part des bienpensants ?

J'espère !

Ils n'ont pas que ça à faire... Y a des révolutions à soutenir de part le monde !!

Ou bien un silence gêné cher François... Dans notre belle époque, ne pas en parler, c'est croire que la chose n'existe pas... Courageux, non ?

Je viens de me rappeler ceci : http://fr.wikipedia.org/wiki/Bourbons_des_Indes

A la lecture de cet article de wikipédia, et de celui du figaro en archive, je n'ai pas pu m'empêcher de me demander comment Jean Raspail aurait pu placer cette branche (????) des Bourbons dans son livre... Peut être à la place de Hamadura ?

Voici le lien vers le texte d'un papier que j'ai pu faire passer dans le grand quotidien La Libre Belgique, et qui concerne aussi Le Camp des saints:

http://archaion.hautetfort.com/archive/2011/03/21/titre-de-la-novers-une-insurrection-des-differences-te.html

Je ne connaissais pas cette histoire, mais c'est en effet digne de Raspail !

J'exhume ce fil de discussion!
Je suis en train de relire le Camps des Saints et j'avoue que cette relecture me réjouis plus que la première...

Une question aux fidèles lecteurs de Raspail de ce forum:

Le Camps des Saints est un livre décrit comme prophétique, écrit en 1973.

Hormis en ce qui concerne la dissolution de l'Occident sous la vague de l'invasion (je résume maladroitement), qu'est-ce que prédit Jean Raspail dans cet ouvrage?

Plein de choses, dont Benoît XVI, volatilisé dans les combles labyrinthiques du Vatican.

Non.
Cela concerne la France...
(l'indice est énorme!)

Si. Pages 353 & 354 du tirage de 2011. Mais ce n'est pas la seule évocation troublante de cet ouvrage.

Quand je dis non c'est que ce n'est pas ce que je cherche à vous faire trouver!
Et puis il était logique que JR nomme un Pape Benoit XVI: le dernier des Papes d'Avignon - qui se sont transmis cette "dignité" jusqu'à l'aube du XVIème siècle - ne s'appelait-il pas Benoit XVI?
Un clin d'oeil: celui-ci se verra doté d'une "descendance" par le même JR dans "l'Anneau du Pêcheur", une descendance qui, quoi qu'il lui en coûte, ira au bout de son sacerdoce.
A l'inverse du Benoit XVI du Camps des Saints, lequel est plus un chantre du politiquement correct droit de l'hommiste, donc moins fréquentable...
Donc: non, ce n'est pas de cela que je veux vous parler!
Pour le coup, avoir cette pensée en 1973 tient de la prémonition...

Je ne sais pas si c'est ce dont vous vouliez parler, mais pages 308-309 on trouve une histoire qui fait penser à la polémique de l'aéroport Notre-Dame des Landes, avec ce savoureux extrait :
"Maire en tête ceint de l’écharpe tricolore, les bouseux brandirent leurs fourches et leurs fusils de chasse, flanqués de paysannes échevelées toutes griffes noires dehors, et se ruèrent à l'assaut de la tour de contrôle... au nom de la tranquillité du bétail ! On fait la révolution pour moins que ça, qui sait où l’idéal de l'homme va se nicher ? A regarder passer trop d'avions dans un fracas de réacteurs, les vaches dépérissaient. La vache, en Normandie, c'est sacré !"

Sinon, un peu avant, page 298, il y a un passage qui m'a fait penser à l'affaire Findus et Spanghero :
Un homme blanc est tué, et son cadavre prend place dans la chaîne de fabrication des pâtés, au côté des porcs : "Peut-être en avons-nous mangé, car par la suite, on ne fut pas si regardant sur la qualité : les temps avaient bien changé..."

Mais sans doute parliez-vous d'autre chose. Si vous pouviez donner un indice ! Ces temps-ci je n'ai pas trop le temps de relire le roman dans son intégralité.

Vi...
Je parle d'autre chose...
De franco-français.
Nous sommes en 1973 lorsque Jean Raspail écrit ce livre.
Quel était le Président de notre république?
Celui-ci avait deux point communs avec son successeur en rapport avec ce qu'a imaginé Notre Consul Général...

Vous séchez?

Pire: on lyophilise.
Je me souviens, étant déjà vivant en ces temps que Georges Pompidou était sous cortisone et avait tendance à gonfler. Ce n'est sûrement pas ça.

Malgré le fait que ce qu'a imaginé JR ne ce soit réalisé que 8 ans plus tard, Georges Pompidou et VGE partageaient tous deux, à titre individuel, un état d'esprit pouvant préfigurer cet évènement...

Là cela devient facile, non?

Ben, non .......................................?????????????

1973 + 8 =?

Est-ce que ça aurait un rapport avec l'abolition de la peine de mort ? Ce fut la 1ère promesse de campagne tenue par Mitterrand.

Bingo!

Au sujet du Capitaine Luc Notarias, commandant Grec de l'Île de Naxos qui utilisa son navire à la manière d'un char d'assaut, submergeant les occupants de la flotte du Gange tombés à la mer...

Page 163:
"A défaut de quoi, on parla de rétablir la peine de mort "en faveur" de Luc Notarias! L'écrivirent, dans leurs journaux, les plus farouches adversaires de la peine capitale [...]."

Pour la rétablir, encore fallait-il qu'elle fut abolie...

Et c'est encore un professeur qui gagne une règle métallique!

Ouais. On en parlait beaucoup, de l'abolition, pendant les années Pompidou après 68 et la disparition de De Gaulle. Beaucoup pensaient même que, intimement opposé à la peine capitale, il la proposerait lui-même durant son mandat. Je pense qu'en 73 elle était déjà dans les têtes et presque dans les faits, sinon dans la loi. Il n'est donc pas surprenant que Raspail l'ait intégrée comme acquise dans sa peinture d'un proche avenir.