Un vent de révolte chez nos frères Mapuches ?

Un très intéressant reportage "à voir et à revoir" sur le site d'ARTE 7+ au sujet de la communauté Mapuche en proie à de vives tensions avec l'occupant argentin.

Le lien :
http://videos.arte.tv/fr/videos/patagonie_les_terres_de_la_discorde-3545498.html

Orélie, au secours !

Vive le Roy !

Le jour ou la communauté internationale va reconnaitre la patagonie comme pays approcherai t il ??

LE PEUPLE UNI JAMAIS SERA VAINCU ???

Il n'y a hélas pas que les Argentins §
Lors de la dernière "nuit des veilleurs" de l'ACAT nous avons prié pour deux adolescents mapuchos emprisonnés et torturés par les autorités chiliennes et qui viennent d'être mis en résidence surveillée

Je salue votre retour parmi nous bien cher jcr!

"Nos frères mapuches"...
En quoi sont-ils particulièrement nos frères ?
Voilà qui mérite un message !
La venue sur notre forum de Patagons comme Don Bosco, Gaspard, jcr, Carmen de Patagones, qui ont mis les pieds dans la Patagonie réelle et ont été séduits par elle, ou du moins qui ont une sympathie active avec ses vivants, ou vivent en Argentine et sont informés des questions foncières et sociales de la Patagonie d’aujourd’hui, nous obligera tôt ou tard à exprimer nos liens avec ce territoire et ces gens.
1. Tantôt nous optons pour une abstraction complète du royaume, encouragé en cela par la chancellerie qui nous accorde une nationalité qu’elle ne donne pas aux Patagons réels, parce que nous c’est pour jouer, tandis qu’eux ils ne jouent pas : ils sont.
Quand on entend dans la rue le slogan « Nous sommes tous des immigrés », ou « Nous sommes tous des sans-papiers », quand les Français ahuris dans Le Camp des saints braillent « Nous sommes tous des hommes du Gange », nous comprenons que ce slogan traduit une identification avec ceux qui sont « à plaindre ». C’est un symbole de solidarité. Mais si sur ce forum « nous sommes tous des Patagons », ce n’est pas avec les vrais Patagons, ou par solidarité avec eux, ce n’est pas parce que nous les plaignions, non, c’est sans eux, c’est entre nous, c’est une simple référence.
2. Tantôt nous situons timidement notre royaume de rêve dans la Patagonie, la vraie. Mais encore… Avec sentimentalisme, nous nous attachons à un territoire de carte postale, sa faune, ses paysages, ses peuples morts, ses langues mourantes, ses auteurs enracinés (Coloane), les récits anciens des voyageurs (Chatwin, Raspail). Une fois encore, et Gaspard et jcr et Don Bosco le diraient mieux que moi, nous contournons précautionneusement les gens d’aujourd’hui. Nous ne souhaitons pas être en face d’eux. Leurs conditions de vie, leur économie, leurs conflits politiques, c’est pas nos oignons !
3. Pourquoi ne pas aller plus loin et nous sentir concernés par la Patagonie aujourd’hui ? Je n’ai pas de réponse mais je vous invite à y repenser, et à dépasser la vision raspalienne. Que le maître ne m’en veuille pas. Il est marqué, forcément, par son époque, les conflits et les idéologies de son époque.
Pour Raspail, une revendication économique, territoriale, foncière, autonomiste patagonne était forcément inspirée par la théologie de la libération, Che Guevara et la pensée guérillera. Donc il est logique qu’il n'ait fait aucun lien entre ces revendications et le royaume. Il n’y a pas de lien. Les discours des années 50 à 90 dénoncent l’exploitation et exaltent la lutte des classes. Le pauvre Patagon est un prolétaire exploité victime du capitalisme. Je ne vois pas ce que le souvenir d’Antoine viendrait faire là-dedans.
… Mais ces discours s’épuisent et laissent la place dans les années 2000 à d’autres façons de vouloir refaire le monde. Où le fantôme d’Orllie se sentirait peut-être à l’aise… A ceux qui savent mieux que moi d'en parler !