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Mapuches et Kawésqars
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Le Royaume de Patagonie et d'Araucanie :: Qui se souvient des Hommes? :: Indiens de Patagonie et de Terre de Feu
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Mapuches et Kawésqars
Dans le dernier numéro du magazine Canopée, un article relate le reportage du photographe et cinéaste Raymond Depardon en Afrique et Amérique du Sud, à la recherche de peuples et de langues en voie de disparition. Il s’est en particulier rendu auprès des Mapuches et des Kawésqars, qui ne sont plus qu’une dizaine et vivent vers le Delta de Magellan.
Voici donc quelques unes de ces photos, accompagnées de quelques mots en mapuche et de leur traduction :
Marry marry pihuaiñ fachan te ta pepagueiñmu. Wenu mapuche. Gnewelay ta tfem eum feyegun ta zeuma inche ta feula quechulemueleu tañi gltunm tata. Kiñe lepun pikey ta che.
Bonjour, mes frères et mes sœurs. Nous sommes des gens de la terre. Mes parents sont morts, ils ne sont plus là et c’est pour ça que je suis resté seul dans cet endroit minuscule. Je n’ai que mes vêtements et quelques bêtes qui m’accompagnent.
Elio Cantulaf, Maiquillahue, Valdivia, Chili.
Ka amole medicomeu, medicomeu ka eita mapuche zuam layafiñ piñekey kumeke lahuen eluñe kelay tati. Pekeiñ ta warranca ke taumekei co kimtukey ñi illaguel. Fei te mten. Fente ka mten. Puezalam mai.
Quand on va en ville, on se retrouve face à des situations surprenantes, surtout quand on va chez le médecin. Parce qu’on est Mapuche, parce qu’on n’est pas bien habillé, avec de beaux vêtements, on est marginalisé. Les ressources que l’on obtient en travaillant la terre, c’est seulement pour manger, elles sont très rares. Voilà la vie que l’on mène.
Sofia Cantulaf, Maiquillahue, Valdivia, Chili.
Kius táu-s čeppačéwel kawésqar ka kuteké jeksólok kius táu arhána ka kuteké jaláuk kawésqar-sélas hojókna kestáu ás jenák kawésqar ak’uás lafk asó jenák atál-s ksta-s kupép jerák kius táu arhána čeá čes jenák. (On voit tout de suite que ce n'est pas la même langue que le mapuche)
Les Kawésqar disparaissent, je suis la seule femme, celle qui vieillit et qui reste. Les Kawésqar d’aujourd’hui ne sont pas plus de dix, mais la seule vieille c’est moi.
Gabriela Paterito, Puerto Eden, Wellington Island, Chili. Ses parents, des nomades de la mer, l’on déposée à Puerto Eden quand elle avait 8 ans, dans l’espoir qu’elle aille à l’école, apprenne l’espagnol et un métier. Pour parler, elle ne remue pas les lèvres, les sons sortent du fond de sa gorge.
Voici donc quelques unes de ces photos, accompagnées de quelques mots en mapuche et de leur traduction :
Marry marry pihuaiñ fachan te ta pepagueiñmu. Wenu mapuche. Gnewelay ta tfem eum feyegun ta zeuma inche ta feula quechulemueleu tañi gltunm tata. Kiñe lepun pikey ta che.
Bonjour, mes frères et mes sœurs. Nous sommes des gens de la terre. Mes parents sont morts, ils ne sont plus là et c’est pour ça que je suis resté seul dans cet endroit minuscule. Je n’ai que mes vêtements et quelques bêtes qui m’accompagnent.
Elio Cantulaf, Maiquillahue, Valdivia, Chili.
Ka amole medicomeu, medicomeu ka eita mapuche zuam layafiñ piñekey kumeke lahuen eluñe kelay tati. Pekeiñ ta warranca ke taumekei co kimtukey ñi illaguel. Fei te mten. Fente ka mten. Puezalam mai.
Quand on va en ville, on se retrouve face à des situations surprenantes, surtout quand on va chez le médecin. Parce qu’on est Mapuche, parce qu’on n’est pas bien habillé, avec de beaux vêtements, on est marginalisé. Les ressources que l’on obtient en travaillant la terre, c’est seulement pour manger, elles sont très rares. Voilà la vie que l’on mène.
Sofia Cantulaf, Maiquillahue, Valdivia, Chili.
Kius táu-s čeppačéwel kawésqar ka kuteké jeksólok kius táu arhána ka kuteké jaláuk kawésqar-sélas hojókna kestáu ás jenák kawésqar ak’uás lafk asó jenák atál-s ksta-s kupép jerák kius táu arhána čeá čes jenák. (On voit tout de suite que ce n'est pas la même langue que le mapuche)
Les Kawésqar disparaissent, je suis la seule femme, celle qui vieillit et qui reste. Les Kawésqar d’aujourd’hui ne sont pas plus de dix, mais la seule vieille c’est moi.
Gabriela Paterito, Puerto Eden, Wellington Island, Chili. Ses parents, des nomades de la mer, l’on déposée à Puerto Eden quand elle avait 8 ans, dans l’espoir qu’elle aille à l’école, apprenne l’espagnol et un métier. Pour parler, elle ne remue pas les lèvres, les sons sortent du fond de sa gorge.
Clémence- Officier de la Couronne d'Acier
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Localisation : Amiens
Date d'inscription : 27/04/2008
Un article du Courrier international
En faisant mes petites recherches, je suis tombée sur cet article du Courrier International qui me semble intéressant. Dans Moi, Antoine de Tounens, il y a un passage où Orélie-Antoine est meurtri par le spectacle d'Indien patagons exhibés comme phénomènes de foire à l'Exposition universelle, je crois. Or récemment, le 12 janvier 2010, les dépouilles de cinq Kawésqars ont été retrouvées et rendues à leur peuple, à Puerto Eden, afin qu'ils y reçoivent une sépulture : "Dans la capitale de la Patagonie, la veillée funèbre a duré jusqu’au lendemain, puis les dépouilles ont été transportées à bord d’un bâtiment de la marine vers l’île Karukinka, dans le détroit de Magellan. Là, les membres de la communauté kawésqar, dans le cadre d’un rite réservé, sans témoins non indiens, les ont déposés au fond de cavernes, dans leurs paniers de joncs, comme le veut la tradition."
Ces rites funéraires sont intéressants.
Ces rites funéraires sont intéressants.
Clémence- Officier de la Couronne d'Acier
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Localisation : Amiens
Date d'inscription : 27/04/2008
Re: Mapuches et Kawésqars
Merci Clémence pour ces informations qui - je trouve - ne reçoivent pas l'écho qu'elles méritent!
Je note pour ma part l'orthographe un peu inhabituelle de "Kawésqar" - je connaissais Kaweskar mais pas plus - et suis surpris de savoir qu'une Kawésqar - donc- serait encore vivante.
En effet, Je me fiais jusqu'alors aux infos disséminées dans les ouvrages de notre CG et pensais que ne survivaient plus que des métis.
Quant à l'info du Courrier International elle est tout simplement édifiante.
Elle me fait penser à ces morts des guerres dites coloniales que l'on rapatrie des dizaines d'années plus tard, quand l'on croit les échos des combats définitivement éteints...
Je note pour ma part l'orthographe un peu inhabituelle de "Kawésqar" - je connaissais Kaweskar mais pas plus - et suis surpris de savoir qu'une Kawésqar - donc- serait encore vivante.
En effet, Je me fiais jusqu'alors aux infos disséminées dans les ouvrages de notre CG et pensais que ne survivaient plus que des métis.
Quant à l'info du Courrier International elle est tout simplement édifiante.
Elle me fait penser à ces morts des guerres dites coloniales que l'on rapatrie des dizaines d'années plus tard, quand l'on croit les échos des combats définitivement éteints...
Re: Mapuches et Kawésqars
Admin a écrit:Merci Clémence pour ces informations qui - je trouve - ne reçoivent pas l'écho qu'elles méritent!
L'écho... Y en a... Mais... Du malaise aussi...
J'ai beaucoup de mal à exprimer ma réaction devant ces photos. J’imagine que vous ressentez comme moi un mélange de curiosité et de pitié.
Je dois reconnaître que j’ai souvent du mal avec les photographies des pauvres gens « dans leur jus » comme disent les brocanteurs. Je trouve souvent ces photos pesantes.
Comme si le photographe voulait photographier une condition sociale plus qu’une personne.
Je ne sais pas si c’est l’appareil, le photographe, ou le photographié, mais d'un pauvre photogénique il en ressort souvent la gêne et le dénuement.
Il y a de la joie et du chagrin dans toutes les vies ; il y a des frôlements sexys et des rigolades partout, et il n’y a pas de raison que des photos de pauvres serrent plus le cœur que des photos de riches ; d’ailleurs quand les pauvres se prennent eux-mêmes en photo, ou choisissent quand on les prend, ils sont contents et ça se voit, ils se marrent ou sont solennels... leurs sourires ne sont pas des sourires de vaincus.
J’ai observé que dans beaucoup de concours de photos, les gagnantes étaient des photos poignantes. Zola photographe, mon Dieu, aurait gagné tous les concours ! Hélas, les photos de nos frères de l’extrême-sud frôlent souvent le premier prix.
J’ai déjà abordé ce sujet, beaucoup plus discrètement, dans « Vœux 2009 ». Il a été magistralement traité dans un très beau livre américain des années 30, "Louons maintenant les grands hommes", qui raconte en 500 pages, photos à l'appui, la grande difficulté de photographier des pauvres.
Je ne voudrais choquer personne en m'exprimant ainsi, en plus j'ai du mal à m'exprimer : je regrette que la dignité que les photographes veulent donner à leurs modèles pauvres soit une dignité qui insiste sur leur condition de pauvre.
Voyez-vous, ces photos que nous a adressées Clémence, si on en avait donné un exemplaire aux personnes concernées, je suis crois qu’elles ne leur auraient pas plu. Trop modestes.
Le pauvre voudrait une photo, qui, au contraire, le distingue, dégage une personnalité, l’embellisse, nie le poids de sa condition sociale collective.
En ai-je sous la main? Ah oui, en voilà un exemple :
Il s'appelle Gabriel, elle s'appelle Elena. Il n'est pas le père de leurs deux filles. Ils sont alcoolo tous les deux, et le lit qu'on voit, ils l'ont vendu pour quelques verres de trop. Paysans sans terre et sans toit. Ils n'ont pas toujours de quoi manger, mais ils sont difficiles à aider car le travail ils le bâclent, l'argent ils le boivent, leurs filles ils les battent. La plus grande a vécu depuis, ailleurs, en concubinage à 13 ans pendant quelques mois, puis elle est retournée chez elle avec des secrets bien lourds dans la tête.
Eh bien leur photo dégage malgré tout l'idée que la vie vaut le coup !
Non ?
Il y a un film argentin qui rend indirectement hommage à ces pauvres gens sans verser dans les lamentations. C’est un grand classique, c’est-à-dire qu’il n’est plus contesté, même s’il est d’abord inspiré par la pensée anarcho-syndicaliste. Il raconte comment, il y a un siècle, les péons patagons, masse exploitée mêlant indigènes et nécessiteux venus d’ailleurs, humiliés dans les grandes haciendas, ont été mobilisés par des syndicalistes dans une lutte vaine, un soulèvement qui a été écrasé par l’armée. L’armée n’a pas hésité à tuer plus d’un millier de ces journaliers agricoles, à la plus grande satisfaction des grands propriétaires.
Ce qui fait la réussite de La Patagonia rebelde, justement, c’est de ne pas tomber dans le pathos de Germinal.
C’est un film argentin et un film d’urbain, et les Argentins urbains disent que c’est un film antimilitariste et anticapitaliste… Ils n’ont pas de recul, les Argentins, sur leur propre histoire. Moi qui suis Patagon, je leur dit : « C’est un film qui montre que vous avez conquis la Patagonie comme des sauvages. Vous avez méprisé votre Sud comme une colonie. »
Je sais bien que les rois n’ont pas fait mieux que les républiques, mais notre roi à nous est tellement spécial, que je me permets de conclure qu’il a manqué Orllie à ces sujets-là.
Essayez de trouver ce film, bien qu’il soit peu probable qu’il circule en France.
jean-baptiste- Grand Cordon de l'Etoile du Sud
- Nombre de messages : 603
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Date d'inscription : 28/11/2008
Re: Mapuches et Kawésqars
Je vois ce que vous voulez dire, mais ce sont plus les légendes qui accompagnent les photos que les photos elles-mêmes qui me semblent un peu "misérabilistes". La photo de la mère avec ses enfants ne me paraît pas si poignante ! Et celle de la vieille Gabriela est plutôt digne, non ?
Clémence- Officier de la Couronne d'Acier
- Nombre de messages : 2298
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Localisation : Amiens
Date d'inscription : 27/04/2008
Re: Mapuches et Kawésqars
Vous avez raison de souligner, Clémence, l'influence du texte sur mon interprétation des photos.
Mon explication m'a donné beaucoup de mal et elle n'est pas vraiment au point !!
Mon explication m'a donné beaucoup de mal et elle n'est pas vraiment au point !!
jean-baptiste- Grand Cordon de l'Etoile du Sud
- Nombre de messages : 603
Age : 67
Localisation : Madrid
Date d'inscription : 28/11/2008
Re: Mapuches et Kawésqars
Clémence a écrit:
Gabriela Paterito, Puerto Eden, Wellington Island, Chili. Ses parents, des nomades de la mer, l’on déposée à Puerto Eden quand elle avait 8 ans, dans l’espoir qu’elle aille à l’école, apprenne l’espagnol et un métier. Pour parler, elle ne remue pas les lèvres, les sons sortent du fond de sa gorge.
Merci encore de cette trés belle photo de cette authentique Alakaluf ... peut-être une cousine de cette autre belle figure ... https://i.servimg.com/u/f67/12/97/60/81/p1000411.jpg
ferney- Commandeur de la Constellation du Sud
- Nombre de messages : 1158
Localisation : Ferney-Voltaire
Date d'inscription : 29/04/2008
Re: Mapuches et Kawésqars
Je souscris en partie à ce qu'exprime Notre Vénérable PC.
J'ai évoqué quelque part dans ce forum en partie ce problème (lié à l'image) de manière plus générale en citant un livre d'Arturo Perez Reverte (Le peintre des batailles).
Quant aux Alakalufs - et autres indiens fuégiens - il est vrai que bon nombre de photos renvoient des regards si ce n'est tristes pour le moins résignés.
Mais n'était-ce pas un trait de leur caractère finalement?
La résignation face à un habitat et à un destin assez exceptionnels, non?
Je ne doute pas qu'ils aient pu en certaines occasions, voire même au quotidien, se payer de franches tranches de rigolade, mais je me souviens surtout avoir lu quelque part que leur vocabulaire ne comprenait pas l'équivalent du mot bonheur... So...
J'ai évoqué quelque part dans ce forum en partie ce problème (lié à l'image) de manière plus générale en citant un livre d'Arturo Perez Reverte (Le peintre des batailles).
Quant aux Alakalufs - et autres indiens fuégiens - il est vrai que bon nombre de photos renvoient des regards si ce n'est tristes pour le moins résignés.
Mais n'était-ce pas un trait de leur caractère finalement?
La résignation face à un habitat et à un destin assez exceptionnels, non?
Je ne doute pas qu'ils aient pu en certaines occasions, voire même au quotidien, se payer de franches tranches de rigolade, mais je me souviens surtout avoir lu quelque part que leur vocabulaire ne comprenait pas l'équivalent du mot bonheur... So...
Re: Mapuches et Kawésqars
Je me reconnais vaincu, l'Admin a raison, il doit y avoir dans la résignation des hommes du grand sud une "tristesse culturelle".
Mais au moins j'aurai relancé l'intérêt pour ces photos prenantes qu'on avait pourtant regardées sans beaucoup réagir.
Déjà, cette formule de "tristesse culturelle", ne devrait pas laisser indifférent les lecteurs de Jean Raspail.
Et puis je vous aurai fait cogiter sur notre regard de compassion vis-à-vis de nos frères du Cap.
Et j'aurai fait circuler sur internet, sans intention particulière, la photo de Gabriel et de sa famille, des pauvres gens qui n'auraient jamais été tout seuls sur internet, mais qui y sont par une sorte d'improvisation, parce qu'ils ont eu l'occasion de travailler sur la terre du vice-consulat quand celui-ci a été créé.
Et puis j'aurai quand même cité un livre extraordinaire, Louons maintenant les grands hommes.
Et puis j'aurai parlé de La Patagonia rebelde , un beau film argentin sur la Patagonie, que vous n'êtes pas nombreux à avoir vu.
Et puis, et surtout, j'aurai souligné l'ambiguité du projet tounensien : était-il dans l'air du temps, colonisateur cupide? Ou était-il comme un Pierrot lunaire, sauveur rêveur ?
Mais au moins j'aurai relancé l'intérêt pour ces photos prenantes qu'on avait pourtant regardées sans beaucoup réagir.
Déjà, cette formule de "tristesse culturelle", ne devrait pas laisser indifférent les lecteurs de Jean Raspail.
Et puis je vous aurai fait cogiter sur notre regard de compassion vis-à-vis de nos frères du Cap.
Et j'aurai fait circuler sur internet, sans intention particulière, la photo de Gabriel et de sa famille, des pauvres gens qui n'auraient jamais été tout seuls sur internet, mais qui y sont par une sorte d'improvisation, parce qu'ils ont eu l'occasion de travailler sur la terre du vice-consulat quand celui-ci a été créé.
Et puis j'aurai quand même cité un livre extraordinaire, Louons maintenant les grands hommes.
Et puis j'aurai parlé de La Patagonia rebelde , un beau film argentin sur la Patagonie, que vous n'êtes pas nombreux à avoir vu.
Et puis, et surtout, j'aurai souligné l'ambiguité du projet tounensien : était-il dans l'air du temps, colonisateur cupide? Ou était-il comme un Pierrot lunaire, sauveur rêveur ?
jean-baptiste- Grand Cordon de l'Etoile du Sud
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Age : 67
Localisation : Madrid
Date d'inscription : 28/11/2008
Re: Mapuches et Kawésqars
J'ai cherché dans le dictionnaire de mapuche les mots "bonheur", "joie", "plaisir", "heureux", "content", "youpi", et je n'ai effectivement rien trouvé. C'est triste.
En tous les cas, merci Père Castor pour vos Belles Histoires (siouplé Monsieur l'Admin, ne l'appelez pas PC, ça fait ordinateur).
Ce que je n'avais pas aimé dans la 1ère photo, c'était le sweat "Urban fetch" d'Elio. D'une manière générale, je n'aime pas voir des vêtements trop européens jusque dans les contrées les plus reculées.
Ce qui m'avait intéressé dans ces photos et les textes était leur intérêt ethnographique et linguistique. Je n'avait pas réfléchi plus que ça aux présupposés et sous-entendus. Sans doute suis-je trop naïve.
En tous les cas, merci Père Castor pour vos Belles Histoires (siouplé Monsieur l'Admin, ne l'appelez pas PC, ça fait ordinateur).
Ce que je n'avais pas aimé dans la 1ère photo, c'était le sweat "Urban fetch" d'Elio. D'une manière générale, je n'aime pas voir des vêtements trop européens jusque dans les contrées les plus reculées.
Ce qui m'avait intéressé dans ces photos et les textes était leur intérêt ethnographique et linguistique. Je n'avait pas réfléchi plus que ça aux présupposés et sous-entendus. Sans doute suis-je trop naïve.
Clémence- Officier de la Couronne d'Acier
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Localisation : Amiens
Date d'inscription : 27/04/2008
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